PACI
Rwanda

Pour se débarasser de son passé Paci n’a plus choix : il doit tout faire imploser l’empire d’Ashram son ancien patron…

Par melville, le 16 février 2015

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Notre avis sur PACI #3 – Rwanda

Débutée en mars 2014, la série se conclue un peu moins d’un an plus tard avec ce troisième tome Rwanda. Paci est polar contemporain où Vincent Perriot utilise le genre comme un vecteur, où la géographie (l’espace) et le temps (dans l’urgence du présent et le poids du passé) sont les piliers d’une exploration du sentiment ubiquiste qu’est la mélancolie. Dans les chroniques de Bacalan et Calais, j’ai évoqué les fantômes de cinéastes comme Melville ou Mann auxquels la série de Perriot tient maladroitement la comparaison mais qui pointent ce vers quoi elle tend et atteint  tout de même dans ses passages les plus réussis. Sur ce point le travail graphique du tandem Perriot/Merlet est très stimulant. Vincent Perriot tend à réduire l’encrage de son trait au minimum pour laisser toute sa place aux aplats de couleurs d’Isabelle Merlet. Ces presque fuites de couleurs qui déborderaient de leur cadre matérialisent dans l‘image le trouble, les doutes et l’incapacité du personnage à faire place nette : elles sont l’incarnation de la mélancolie.

Par melville, le 16 février 2015

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