P. QUEST
Prélude

Yéyé, la plus grande voleuse de tous les temps, approche de son but ultime : voler l’anneau magique de Frelon. Mais son grand rival Dark Pator est aussi là, et la confrontation est inévitable !!! Malgré son pantalon ridicule et la panne de piles, cette fois-ci la victoire est pour Dark Pator : il coupe les mains de Yéyé avec son sable laser.
Brisée, Yéyé traîne dans la forêt … elle y rencontre une veille femme bizarre qui lui dit d’emporter des cookies à Marzin, qui pourra peut-être l’aider à retrouver ses mains …

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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2 avis sur P. QUEST #1 – Prélude

Au premier feuilletage de cette BD, au vu du graphisme, je m’attendais à une BD pour enfants. Je peux vous dire que je me suis mis le doigt dans l’oeil, mais alors jusqu’au coude. En effet le titre, P. Quest aurait dû mettre la puce à l’oreille. Mais que veut donc dire ce P, aurais-je dû commencer par me demander ? P comme Parodic voyons !!! C’est donc complètement parodique et bourré de clins d’oeil : le Seigneur des Anneaux, Star wars, le Disque Monde … On croisera Mulder et Scully, des références à Rocky ou encore Shrek, ou pourquoi pas Kill Bill, le gaffophone ou encore des pubs … j’en passe et des meilleures !!! On n’a pas le temps de reprendre son souffle, on passe son temps à s’esclaffer. Certes, il faut avoir les références adéquates, et il doit encore m’en manquer pour apprécier cette BD à fond, mais qu’est-ce que j’ai ri !!!

Pour l’enchaînement des gags et l’avancée de l’histoire, ce grand n’importe quoi m’a fait penser aux Monty Pythons, référence dans le non-sense. En apparence c’est du n’importe quoi, mais la trame du scénario est en fait bien claire.

Le graphisme relativement simple donne une lecture rapide, mais simplifie aussi la lecture pour dénicher d’un coup d’oeil tous les détails humoristiques, les références.

Cette BD est une bien agréable surprise, redoutable pour les zygomatiques lorsqu’on a suffisamment de références pour comprendre la parodie.

Par Beuleu, le 2 novembre 2007

Et bien moi je ne vais pas en mettre des tartines de Nutella, je voudrais simplement dire que cette bd est réellement très très sympa, déroutante parfois, tant les clins d’œil à d’autres auteurs et personnages sont nombreux et bien pensés, la narration tressautante, et les cadrages obligeant le lecteur à plus de concentration que pendant la lecture d’une aventure de Schtroumpfs… Bref, voilà une bd intelligente, mélangeant les styles et les références (l’errance dans la forêt vient tout droit de Thorgal, j’en mettrais mon sceptre à couper !), bien léchée (bravo à la colorisatrice !), captivante (à peine deux sessions aux toilettes pour tout lire consciencieusement) et toujours dans l’humour drôlatique et intelligent.
Malgré la couverture qui pourrait prétendre à une mangagnité enfantine, il s’agit bien d’une lecture pour adultes avertis… même si l’auteur a su rester froid dans ses quelques coups de plumes déshabillés. A part le dinosaure tout nu et quelques bouts de chair siliconée, peu d’images à découper avant de donner tout ça à lire aux plus jeunes ! Reste effectivement ce titre énigmatique que l’on aurait préféré entier tant il colle bien à la matière de la bd, et qu’ainsi tronqué il pourrait malencontreusement laisser penser que ce que l’on trouvera au fil des pages a plus sa place à côté du PQ que dans une bibliothèque… Grave erreur, jetez-vous sur ce morceau de QI illustré qui laissera KO les fans de BD héroique et fantaisiste.

Bref, longue vie à P. Quest et à Yéyé, et vivement les autres tomes !!!

Par Jean-Phil, le 9 novembre 2007

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