OVERMAN KING GAINER
Volume 1

Suite à un terrible cataclysme, l’Humanité a dû se replier dans des cités autarciques reliées entre elles par des lignes de chemin de fer. Les compagnies qui les exploitent dominent la société et exploitent une grande partie de la population.

Beaucoup en ont assez et la rébellion s’organise. Leur rêve ? Réaliser le fameux « Exode ». Mais les compagnies sont prêtes à tout pour briser ces espoirs qui verraient leur fortune s’effondrer.

Le pouvoir exerce donc une répression toujours plus forte, emprisonnant sans faire dans le détail. C’est ainsi qu’un jeune champion de jeux vidéos, Gainer Sanga, est enfermé sans raison. Mais il ne va pas croupir très longtemps dans les geôles des tyrans. Il fait la connaissance d’un des meneurs de l’Exode, Gain Bijo, qui l’entraîne avec lui lors de son évasion. Le jeune homme va alors se retrouver plongé dans les combats, prenant les commandes d’un Overman, ces fameux robots d’attaque à la force colossale.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur OVERMAN KING GAINER #1 – Volume 1

Asuka publie ici l’adaptation en manga d’une série télé. Elle est annoncée en sept volumes et s’adresse en premier lieu aux ados. Au menu, on trouve un récit d’anticipation riche en action et en science-fiction.

L’histoire n’est pas sans rappeler certains aspects de la célèbre Compagnie des Glaces. Les similitudes sont nombreuses : le pouvoir des compagnies de chemin de fer, les cités isolées, la dictature, les groupes oeuvrant pour la liberté, etc.

Les personnages sont nombreux et annoncent une saga assez riche. Côté pro-exodes, il y a une grande diversité de caractères, avec des objectifs que l’on sent divergents. Au sein du pouvoir en place, il est aussi intéressant de voir que certains dirigeants n’ont pas mauvais fond mais que, par faiblesse sans doute, ils sont bien mal entourés. Autant d’ingrédients qui vont pimenter le récit.

Si le scénario s’annonce assez plaisant, il est toutefois servi de façon aléatoire par le graphisme. Autant ce dernier peut être agréable, autant il peut embrouiller la lecture dès que nous plongeons dans l’action. Les combats, notamment, manquent de clarté. D’autre part, le dessinateur abuse parfois d’effets de teinte grisâtres pour rattraper des cases moins travaillées, donnant le sentiment d’un travail achevé un peu vite.

Il y a donc à redire dans ce manga. Néanmoins, ce n’est pas une production inintéressante et il conviendra de suivre ce shonen. Si les auteurs font un peu plus d’efforts sur la forme, on devrait apprécier de retrouver Gainer et ses nouveaux amis dans leur périple contre les tyranniques compagnies.

Par Legoffe, le 4 septembre 2008

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