OUT THERE
Volume 1

La petite ville d’El Dorado, Californie. La jeune Jessica fait un rêve étrange. Elle voit des démons envahir la ville. Elle se réveille et doit se préparer pour aller à l’école. Ce matin là, Mark Wexler, le petit nouveau, est chahuté par des membres de l’équipe locale. Zach intervient pour empêcher ses camarades d’aller trop loin. Mark a deux ans de moins qu’eux, mais il est dans la même classe. Après cela, Zach retrouve Casey, sa petite amie cheerleader.
Ce que ces quatre là ne savent pas encore, c’est qu’ils sont liés par la capacité de sentir les phénomènes surnaturels qui se déroulent autour d’eux. Quelque chose d’anormal est en train de se déclencher en ville et que les adultes commencent à se comporter bizarrement, ces derniers temps.
Dans la nuit, une voiture s’approche de la ville. Deux hommes se trouvent à bord. Deux dealers. Ils espèrent pouvoir faire du bussiness dans El Dorado où il n’y a pas de drogues en vente justement. Malheureusement, le shérif les arrête. Les deux hommes sont ensuite retrouvés morts comme s’ils avaient eu une crise cardiaque. Le même soir, pendant le bal, Jessica, Mark, Zach et Casey découvrent le vrai visage de la menace.

 

Par berthold, le 1 décembre 2013

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Notre avis sur OUT THERE #1 – Volume 1

Out There est une création de Brian Augustyn et d’Humberto Ramos datant du début des années 2000. Cette oeuvre n’avait depuis jamais eu les honneurs d’une publication en français. Chose faite grâce à Glénat qui prévoit trois tomes. Ce mois-ci, sort donc le premier volume qui reprend les épisodes 1 à 6.

Dès les premières pages, le scénariste Brian Augustyn (Gotham by gaslight, Crimson, Justice League…) nous fait entrer dans le cauchemar de Jessica. Un cauchemar prémonitoire. Puis, petit à petit, nous assistons à ce qui se passe dans les rues d’El Dorado, Californie. Quelques adultes de la ville dont le maire et le shérif ont passé un accord avec des démons pour que la ville prospère, que la jeunesse soit épargnée par la drogue entre autres. Pour l’instant, tout fonctionne, mais le démon nommé Draedalus a d’autres plans.
Augustyn nous raconte le combat de quatre ados pour empêcher que la ville ne se transforme en enfer. En chemin, ils trouvent d’autres alliés, mais l’arrivée d’un autre personnage va peut être compliquer la donne.
Le quatuor me fait un peu penser à certains membres du Breakfast Club, le film de John Hugues. On y trouve le sportif, le jeune intello, la rebelle bizarre et la belle fille du lycée. Ces quatre-là, que rien n’aurait pu réunir autrement, doivent faire équipe pour sauver leur ville (et le monde ?). L’auteur caractèrise très bien ses personnages, sans pour autant tomber dans la caricature.
Ce récit me fait aussi penser aux romans de Stephen King ou de Dan Simmons. Comme quoi, vous voyez, l’intrigue d’Out There est plutôt prenante.

Le dessinateur Humberto Ramos (Spider Man, Kookaburra K, …) réalise un excellent travail sur cette série. Son trait original et unique sert parfaitement la trame imaginée par son complice Brian Augustyn. L’artiste arrive à placer l’ambiance idéale dans ses pages pour permettre aux lecteurs de se sentir impliqué dans cette aventure. Il faut aussi saluer Sandra Hope sur son travail à l’encrage et au Studio F pour les couleurs. Ramos a un style vraiment particulier avec les grands pieds de ses personnages où les visages particuliers. Mais tout cela fonctionne dans ce genre d’histoire.

Le premier volume d’Out There est une excellent surprise. Ce récit se lit avec un rare plaisir. Une oeuvre à découvrir (ou redécouvrir) sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 1 décembre 2013

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