OU LE REGARD NE PORTE PAS...
Intégrale

 
A Barellito, petit village portuaire méditerranéen, vivent Lisa et son père. Un beau jour, la petite fille est prise d’un étrange malaise. Au même moment, une famille anglaise arrive à Barellito pour s’y installer. L’homme apporte avec lui une nouveauté, le moteur à vapeur, qui va lui valoir bien des problèmes dans ce coin de paradis où les pêcheurs naviguent encore traditionnellement. Son fils, William, remarquera bien vite la petite Lisa, et avec Nino et Paolo ils formeront un quatuor d’amis très liés.

Un beau jour, le père de Lisa sera surpris faisant l’amour avec une fille du village. L’honneur étant très exacerbé dans les esprits, cela lui vaudra d’être retrouvé mort "accidenté". Désormais orpheline, Lisa sombrera dans la tristesse. La pitchounette fuira Barellito et, d’un port voisin, partira à bord d’un énorme bateau pour l’Amérique, laissant derrière elle son copain anglais William et leurs complices Nino et Paolo.

Vingt ans plus tard, les trois garçons partent pour le Costa Rica où ils vont retrouver une Lisa qui a bien grandi. Aucun n’a oublié cette amitié qui les liait. Ce voyage sera pour eux une sorte d’initiation qui leur ouvrira les yeux sur ce qu’ils sont réellement les uns pour les autres. Ils découvriront quelque chose que jamais ils n’auraient pu concevoir.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur OU LE REGARD NE PORTE PAS… # – Intégrale

 
Imaginez que vous revenez sur les lieux des vacances qui ont eu le plus d’importance pour vous, celles qui ont été le plus chargées d’émotions, de souvenirs. Qui vous font regretter que le temps ne s’y soit pas arrêté.

Avec la sortie sous forme d’intégrale de ce chef d’œuvre qu’est Où le regard ne porte pas, d’Abolin et Pont, Dargaud nous invite à redécouvrir cette histoire qui nous avait enchantés, nous fait refouler le sol de Barellito et nous fait nous enfoncer une fois de plus dans la jungle d’Amérique Centrale.

On se laisse submerger à nouveau par cette merveilleuse et généreuse lecture. On retrouve le dessin magiquement mis en couleurs par Chagnaud, ces belles planches, parfois bien mystérieuses avec leur pourtour noir ou parfois muettes mais si éloquentes.

Cette série a marqué le monde de la BD dès sa première sortie en janvier 2004. Elle a raflé depuis de très nombreux prix (à mon avis largement mérités) et mérite absolument d’être lue par toutes et tous.

A l’approche de Noël, cette histoire longue et courte à la fois sera le cadeau idéal à offrir. A ce niveau de qualité, vous pourrez même l’offrir à quelqu’un qui ne lit pas de BD habituellement. C’est vraiment une œuvre à part, un petit trésor ; le genre de trésor qui prend plus de valeur à être partagé qu’à être gardé pour soi tout seul.
 

Par Sylvestre, le 2 décembre 2005

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