OTTO
Otto

Dans ce premier volet de ses aventures, Otto enchaîne les rencontres. Sur sa route, que ce soit sur mer, sur terre, dans les airs, dans l’espace, il croise des sirènes, des singes, Noé et son arche, un couple de leprechauns et des extraterrestres.

Générant des gags à chaque page, Otto s’enfonce à un rythme soutenu et sans temps mort dans une histoire qui couvre tout l’album et ce, sans qu’une seule parole ne soit échangée.

Par geoffrey, le 17 novembre 2014

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Notre avis sur OTTO #1 – Otto

Tel un des premiers êtres vivants, Otto apparaît sous la mer. Personnage peu caractérisé, blond, aux yeux ronds et à gros nez, pouvant s’apparenter à un héros de jeu vidéo, il s’embarque dès lors dans une aventure continue. Il passe, de manière presque « otto-matique », de péripéties en péripéties, de Charybde en Scylla, animé par l’espoir puis déçu ou kidnappé par une sirène à qui il sert d’appât ou coursé par un singe amoureuse de lui.

Grâce au langage universel du dessin, le récit bondit de rencontre en rencontre, rebondit de personnage en personnage, suivis en parallèle. Dans cet univers « oniro-mythologique », ces créatures sont toutes liées les unes aux autres et leurs actes ont des conséquences les uns sur les autres. Cela génère situations cocasses, poursuites et autre running gags.
Pour propulser un récit malin, parfois grinçant et qui, toujours, va de l’avant, l’auteur, Frodo De Decker, s’appuie sur un dessin à la ligne claire, sans fioritures, des couleurs lumineuses et sur un gaufrier de 20 cases par planche. Otto s trouve propulserà travers les 46 pages qui s’avalent sans reprendre son souffle.

Cette BD n’est pas sans rappeler Little Nemo pour l’aspect onirique et la naïveté du personnage, La Mouche de Trondheim ou l’île aux cent mille morts de Vehlmann et Jason pour l’absence de mot, voire les premiers jeux vidéos de plateforme à la Donkey Kong ou Mario Bros. Jubilatoire et récréative, l’odyssée en 46 pages d’Otto se dévore sans reprendre son souffle, d’un trait.

Par Geoffrey, le 17 novembre 2014

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