OTAKU BLUE
Tokyo underground

Tokyo.
Un corps de femme est retrouvé. Elle a été assassinée et on lui a coupé les pieds que le tueur a gardé avec lui. L’inspecteur de la police métropolitaine, Kioshi Arakawa, et son adjoint Ryohei, sont chargés de l’enquête. Ils vont vite découvrir d’autres meurtres qui vont les mener sur la piste d’un tueur en série. Mais les autres corps vont montrer d’autres parties du corps manquantes.

Asami est étudiante en sociologie. Elle veut faire des otaku le sujet de son étude. Elle essaie de rencontrer ces gens qui vivent pour une passion unique. Elle fait la connaissance de certaines filles qui lui expliquent le fonctionnement de la vie d’un otaku et grâce à cela, elle va peut être rencontrer Kunbaro, l’otaku le plus célèbre et la légende de ce milieu.

 

Par berthold, le 24 juin 2012

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Notre avis sur OTAKU BLUE #1 – Tokyo underground

Un bon polar et une bonne histoire : voilà ce qui vous attend dans Otaku Blue, un récit prévu en deux tomes.

Le scénariste de L’Expédition, Richard Marazano, nous invite à aller à Tokyo, à Akihabara plus précisément, pour nous entrainer dans deux intrigues qui comme vous le verrez sont assez liées.
D’un côté, il y a les deux policiers menant leurs enquêtes sur ce tueur en série qui tue et coupe une partie de l’anatomie de ces victimes et de l’autre, il y a l’étude d’Asami sur les otaku.
Tout cela est bien sûr imprégné par la culture japonaise.

Le récit est bien prenant et passionnant. Le suspense nous tient bien en haleine. Si nous étions au cinéma, je vous dirais que David Fincher (Fight Club, Seven, The Game...) serait le réalisateur idéal pour adapter cette BD.
Marazano place une intrigue solide avec des personnages que nous avons envie de suivre. On s’attache à eux et je crois bien que comme moi, vous avez envie de protéger Asami. Cette dernière qui, à cause de son sujet de thèse, a des problèmes avec son petit ami et connait quelques bouleversements dans sa vie. Le scénariste nous présente aussi les deux policiers et nous montre par le biais de leurs discussions ce qu’est leur vies.

La partie graphique est du au travail de Malo Kerfriden, dont nous avons pu apprécier le talent sur la série KGB entre autres. Là, sur Otaku Blue, il fait un travail vraiment remarquable et ma foi, assez impressionnant. Il a su nous placer dans l’ambiance parfois glauque de ce polar tout en nous montrant les cotés lumineux et joyeux d’Akihabara. Il joue sur les deux "tons" de cette histoire. Le tout étant bien servi par le choix des couleurs de Thorn.

Tokyo underground est une très belle surprise que je vous invite à découvrir sans plus tarder. C’est un bon polar, une bonne histoire, un bon document sur la vie des otaku. En fait, c’est un premier tome réussi et qui mérite que l’amateur s’y attarde.

Vivement la deuxième partie !

 

Par BERTHOLD, le 24 juin 2012

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