OSS 117
Téquila Molotov pour OSS 117

Hubert Bonisseur de la Bath, alias l’agent de la CIA connu sous le code d’OSS 117, pensait prendre du bon temps avec Annabella Marcone, une vénitienne, qu’il venait d’emmener dans une crique sublime, au bord de mer. Malheureusement, Howard, l’homme de main du Patron, vient lui gâcher la belle nuit qu’il s’imaginait. A Langley, il apprend qu’il doit se rendre à Mexico pour infiltrer l’ambassade soviétique et y découvrir ce qui s’y trame…

 

Par berthold, le 13 octobre 2015

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur OSS 117 #1 – Téquila Molotov pour OSS 117

Hubert Bonisseur de la Bath, le célèbre agent de la CIA connu sous le code d’OSS 117, est un personnage crée par Jean Bruce en 1949 et dont la série a été reprise par sa femme, puis ses enfants, Martine et François. La série compte plus de 250 tomes. Il est à noter que la série OSS 117 est l’une des premières du genre. James Bond n’étant crée qu’à partir de 1953.
OSS 117 connait le succès. Il a droit à quelques adaptations au cinéma à partir de 1957, dont quatre sous la direction d’André Hunebelle dans les années 60, avant d’être remis en piste sur grand écran avec les deux films de Michel Hazanavicus où OSS 117 est interprété par Jean Dujardin.
La série de Jean Bruce a aussi été adaptée en bandes dessinées entre les années 60 et 80.

Aujourd’hui, le personnage revient grâce aux talents du scénariste Gihef et du dessinateur Pino Rinaldi.

Et ce premier volet est très réussi. On retrouve l’esprit sixties, l’ambiance de la Guerre Froide, des belles femmes et des méchants. L’humour, sans atteindre celui des films avec Dujardin, est de mise aussi. On peut aussi apprécier de retrouver Enrique Sagarra, le collègue d’origine espagnol d’OSS 117.

Gihef construit un scénario rudement bien mené et étonnant qui nous offre un bon divertissement ! Il y a de très bonnes scènes d’action, quelques scènes érotiques avec des femmes fatales magnifiques, ainsi que de l’espionnage !

Le dessin de Pino Rinaldi est très réussi. J’avais peur d’y voir un dessin trop lisse, trop réaliste. Mais le choix de Rinaldi est judicieux. Son style, accompagné par les couleurs d’Usagi, nous permet d’admirer de très belles planches. Les personnages sont bien campés, bien "interprétés" et l’émotion passe bien aussi. Rinaldi illustre à la perfection ces vieilles voitures des années 60.

La très belle couverture de ce premier tome est signée par Stéphane Perger.

Vous prendrez bien un peu d’exotisme, d’action et de belles demoiselles en buvant un Tequila Molotov, le tout en dévoran ce retour d‘OSS 117. Un événement à ne pas rater !

 

Par BERTHOLD, le 13 octobre 2015

Publicité