ORIENT
Samurai Quest

Il y a fort longtemps, le Japon était protégé des démons, les Onis, par de valeureux guerriers, les bushis. Mais, au XVe siècle, le monde a changé. Il est aux mains des Onis, qui passent maintenant pour des dieux généreux, vénérés par le peuple, tandis que les bushis sont mis au ban de la société. Pourtant, nul ne sait ce qui se cache derrière les portes du soi-disant « paradis » offert à certains habitants par les serviteurs des Onis.

Tout cela fait enrager le jeune Musashi qui, sous des airs d’élève servile, s’entraîne en secret pour devenir un bushi, comme l’était le père de son meilleur ami, Kojirô. Tous deux avaient juré de créer un nouveau clan de guerriers, mais Kojirô ne semble plus y croire.

Cependant, la cérémonie d’accueil des élèves de la promotion de Musashi, censés partir servir les Onis, va faire basculer leur destin.

Par legoffe, le 10 août 2020

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Notre avis sur ORIENT #1 – Samurai Quest

Voilà une série qui était attendue par les lecteurs de shonen. Shinobu Ohtaka est, en effet, un mangaka à succès, à qui l’on doit Sumomomo Momomo et la série phare Magi The Labyrinth.

L’auteur a choisi pour décor, cette fois, le Japon médiéval, mettant à l’honneur les traditions nippones et les combattants au sabre. L’approche n’a, toutefois, rien de traditionaliste puisque le récit fait la part belle au fantastique. Les guerriers vont affronter des monstres énormes, plus ou moins effrayants, mais tous dangereux.
Ohtaka n’a pas peur non plus d’intégrer des éléments anachroniques, comme les montures des bushis, qui ne sont autre que… des motos futuristes !

Voici donc le récit des aventures d’apprentis bushis dont le parcours, n’en doutons pas, sera parsemé d’embûches et de démons à combattre.

Le dessin, comme le scénario, sont très bien maîtrisés par l’auteur, ce qui parait évident vu l’expérience du mangaka.

L’idée d’humains au service des démons, sous couvert de croyances et de manipulation du peuple, est une manière bien imagée d’évoquer les pires dictatures. Le décor est vite planté et cet univers pourrait offrir un réel potentiel.

Mais il faudra voir comment évolue la série. Ce premier tome déçoit un peu, en effet, par son approche très classique du genre, avec une succession d’affrontements de monstres par des bushis simplement armés de sabres (certes, pas n’importe quels sabres). On aurait aimé un scénario plus complexe et plus original, surtout venant de Shinobu Ohtaka. Mais peut-être nous réserve-t-il de belles surprises par la suite ?

Par Legoffe, le 10 août 2020

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