ORC STAIN
Orc Stain

(Orc Stain 1 à 5)
Nous nous retrouvons dans un monde étrange ou des tribus "d’Orcs" font la loi. Ces tribus se sont disséminées de façon plus ou moins chaotique, jusqu’au moment ou l’Orctzar est arrivé. Il a commencé à fédérer les clans et ramener un semblant d’ordre. Mais voilà, une prophétie lui révèle qu’un certain "One Eye" sera la clé finale qui lui permettra d’accéder au dernier stade du pouvoir, le "Ganga-Grouch", le "God-organ"…
L’Orctzar envoie donc ses limiers pour capturer ce fameux orc qui n’a qu’un œil, quitte à rafler tout ceux qui passent…
Nous rencontrons donc "One Eye", un orc solitaire, muni d’un marteau qui lui permet de frapper tout les points faibles et ainsi d’abattre soit les objets, soit les adversaires qui le gênent… Dans son errances et dans sa fuite (il est poursuivi par un ancien camarade de route et par les hommes de l’Orctzar) il rencontre la belle Bowie Enocraz Yaramund, qui va l’aider… Mais la route est longue et surtout… Étrange…

Par fredgri, le 24 mars 2011

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Notre avis sur ORC STAIN #1 – Orc Stain

J’ai suivi les conseils d’un ami qui me signalait le travail incroyable de James Stokoe. En effet, on pouvait le découvrir dans l’un des Savages Tales II de Marvel, récemment. Et, c’est vrai que son style ultra détaillé, mais avec une vraie personnalité, est fascinant. Orc Stain est la série sur laquelle il travaille actuellement et ce premier volume nous montre d’une part tout le potentiel que peut dégager cet univers complètement barré, mais surtout qu’il faut suivre cet auteur dès maintenant, car il n’a pas fini de nous étonner, soyez-en sur !

Certes, c’est un monde très particulier, ou la monnaie est constitué de rondelles de phallus, ou les canettes de bière sont en fait des créatures qu’on lobotomise pour en boire le contenu etc. Mais de ce foisonnement d’idées, de trouvailles se dégage très vite un récit passionnant qui tient en haleine du début à la fin. On est entre le western et la fantasy, le tout traité avec une liberté incroyable. Et même si la trame générale peut sembler assez classique, en fin de compte, Stokoe arrive à rythmer son récit avec des soubresauts qui surprennent sans cesse et des situations vraiment originales.

Orc Stain est donc la très grande surprise à mes yeux, de ce début d’année, et principalement parce qu’elle me permet de découvrir un artiste ultra doué que je vais m’empresser de suivre sans me poser de question.

Mais ce qui est aussi très intéressant, c’est ce mélange de genre.
On est encore dans du récit assez enlevé, mais Stokoe reste dans un créneau qui me rappelle, comme je le dis plus haut, le western, ne serait-ce que par ces codes, par son rythme et par son personnage principal qui demeure l’archétype de l’anti-héros de base. Ce qui est d’ailleurs intéressant, c’est que très vite, la belle Bowie devient plus charismatique que l’orc borgne. Elle suit cette tradition de la femme indépendante, solide et volontaire qui prend les devants et se lance dans l’aventure.

Orc Stain est une série indé qui parait chez Image, un éditeur qui a su avoir l’intelligence, depuis pas mal de temps d’ouvrir ses portes a des auteurs plus en marge, servant ainsi de plateforme d’essai plus libre pour des série décalées comme celle là.
James Stokoe est assez lent en fin de compte, il accumule pas mal de retard (Edit: la série n’a pas dépassé le numéro 7, en date de fevrier 2012, c’est dire…), néanmoins, sur son blog on peut aussi se rendre compte de la masse de planches non publiées qu’il a emmagasinées sur ces précédents projets, il est donc très consciencieux aussi, et c’est la force majeur de cette série. Son univers très riche, mais aussi le travail graphique magnifique.

Espérons qu’un jour un éditeur français se lancera dans une traduction, qui sait !!!

Trèèèèèèèèèèèès conseillé, en tout cas !

Par FredGri, le 24 mars 2011

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