OR ET LE SANG (L')
L'appel du large

Durant la première guerre mondiale, du côté des tranchées françaises.
Léon Matilo est corse. Il a fréquenté le "milieu" et à sa sortie de prison, il s’est engagé dans l’armée afin de combattre pour la France. Il sait qu’il a fait une erreur.
Le capitaine Calixte de Prampéand vient de l’aristocratie. C’est parce qu’il a abattu un cheval blessé qu’il s’est retrouvé dans ce trou à rat, il faut dire que c’était le cheval d’un général.
Ce jour-là, grâce à un hérisson alcoolique, Matilo prévient ses camarades que les Allemands vont passer à l’attaque. L’assaut est violent, meurtrier. Matilo, le capitaine et un autre soldat vont trouver refuge dans un trou d’obus où se cache un soldat marocain, Ahmed. De Préampéand veut abandonner le trou malgré les conseils d’Ahmed. L’autre soldat, lui, sort et se fait abattre. Les trois hommes vont alors tenter de tenir le coup malgré les bombardements incessants autour d’eux. Calixte sera blessé mais il survivra grâce au soutien de ses deux compagnons. En effet, le capitaine se réveille à l’hopîtal et trouve Leon qui vient lui rendre visite. Une amitié naît entre ces deux hommes là.

La guerre finie, Calixte rentre chez lui. Mais c’est pour trouver sa femme, Pénélope, complètement indifférente à ce qu’il a vécu. Un jour, alors qu’il se morfond dans sa propriété, il reçoit la visite de Léon. Ce dernier vient pour lui proposer une affaire.
Cela va changer le cours de leur vie…

Par berthold, le 31 août 2009

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Notre avis sur OR ET LE SANG (L’) #1 – L’appel du large

Cette fin de mois d’août se révèle pleine de surprises du côté des sorties en librairies. Après m’être fait plaisir avec Sandokan, Siegfried 2 ou encore Le Tueur 7, voilà que je me prends une belle claque avec cette nouvelle série, L’or et le sang qui parait chez 12 Bis.

 Voilà encore une nouvelle fois une très bonne série d’aventures. LA vraie bonne série d’aventures, celle qui nous rappelle ces films de José Giovanni, de Verneuil, et où le spectateur trouvait des noms comme Lino Ventura, Gabin, Belmondo, Delon. Si le cinéma français a perdu ce genre de film, la bande dessinée permet de trouver des récits de ce genre.

L’or et le sang est une idée originale de Maurin Defrance. Celui-ci, associé à Fabien Nury ( auteur de Je suis Légion, Il était une fois en France…) va nous entrainer dans un très bon récit d’aventures. Ce premier tome nous fait vivre au départ la rencontre entre deux hommes issus de milieux tout à fait différents, l’un est aristocrate, l’autre est un voyou, mais la guerre va les rapprocher. Les scènes du début dans les tranchées sont spectaculaires, tout comme celle vers la fin de l’album avec la prise du bateau. C’est du grand spectacle !
Les deux hommes vont tenter de vendre des armes en Afrique du nord, au Maroc qui se soulève contre les Espagnols. Les deux personnages nous sont d’emblée sympathiques. Et le lecteur a vite envie de les retrouver pour la suite de leurs aventures. J’aime bien aussi l’idée que ce soit un grand-père (Léon) qui raconte ce récit à son petit-fils et que comme l’enfant, il nous faut attendre que le vieil homme reprenne son récit.

Le graphisme de Bedouel et Merwam est à la hauteur du récit. Il y a un parfum d’Hugo Pratt dans cette série. La scène finale m’y fait beaucoup penser. De plus, ces deux auteurs donnent du rythme à leurs planches. C’est du grand spectacle sur papier !

L’or et le sang est donc une nouvelle série immanquable en cette fin de mois d’août ! L’aventure, la vraie, vous attend en compagnie de Calixte et Léon !

Par BERTHOLD, le 31 août 2009

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