OPK
Hard-Core

L’équipe Interpol de Mark a découvert que des “No Life”, des dingues de jeux vidéos, s’organisaient pour éliminer, dans le Monde entier, des personnes trichant à un jeu en ligne. L’enquête mène la police à Rome où un de ces tricheurs est sur le point de se faire abattre. Mais la personne suspectée d’être le tueur est lui-même éliminé par deux hommes en pleine rue. Mark comprend alors que l’affaire est plus complexe encore qu’il ne l’imaginait. Quel est ce second groupe qui vient d’entrer en scène ?

Par legoffe, le 14 mars 2013

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Notre avis sur OPK #2 – Hard-Core

Alors que Matz avait déjà mis en place un polar extrêmement efficace durant le premier tome, il élargit encore les horizons de cette affaire. Non, il ne s’agit sans doute pas uniquement d’une vengeance de quelques joueurs particulièrement rancuniers. Oui, il y a quelque chose de plus grave à l’échelon supérieur.

Certes, nous ne savons pas encore quoi, mais l’auteur sait nous mettre l’eau à la bouche. Il est d’autant plus rude avec le lecteur qu’il prend son temps pour glisser de nouvelles pistes et de nouveaux ennemis.

D’ailleurs, j’ai trouvé que le rythme était plus lent dans ce second tome. C’est notamment le cas dans la partie centrale de l’album qui aurait mérité un traitement plus dynamique.

Mais cela n’entame pas la qualité de cette bande dessinée. Il s’agit vraiment d’un polar d’excellente facture qui exploite de très bonnes idées. Cette affaire de “no-life” tueurs est originale, tout comme le traitement de l’histoire, qui nous entraîne de Shanghai à Bucarest ou de Rome à Berlin.

L’ensemble est livré via des planches bien dessinées, au style très épuré (presque trop parfois). Bedouel aime toujours autant jouer sur les perspectives, ce qui offre des décors réussis et une ambiance vraiment particulière, froide et pourtant envoutante…

Par Legoffe, le 14 mars 2013

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