OPERATION OVERLORD
La batterie de Merville

Hiver 1943, le camp de Bulford, près de Salisbury, en Angleterre. Les soldats du 9ème Bataillon de Parachutistes britanniques et du 1er Bataillon de Parachutistes canadiens s’entrainent en vue d’une grande opération. Adrien Bellefontaine, engagé québecois et artiste à ses moments perdus, en profite pour faire des croquis de ses camarades. Un soldat anglais, un certain Norman, semble l’avoir pris en grippe. Adrien aime une anglaise qui vit à Londres, il la retrouve lors de ses permissions. Norman ne semble jamais être bien loin.
Fin Mai 1944, l’opération Overlord se précise. Dans la campagne anglaise, se trouve l’objectif des parachutistes anglais et canadiens : la batterie de Merville. Cet endroit est un objectif capital. L’unité d’Adrien doit protéger le flanc gauche du bataillon anglais, chargé de prendre la batterie.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les avions transportant les troupes ont décollé et s’apprêtent à survoler les côtes françaises pour y lâcher les parachutistes, mais les allemands, au sol, ripostent. Au point de ralliement, sur les 750 soldats anglais, seul 150 s’y retrouvent, ainsi qu’Adrien qui a perdu son bataillon…

 

Par berthold, le 23 juin 2014

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Notre avis sur OPERATION OVERLORD #3 – La batterie de Merville

Ce 6 juin 2014, a été commémoré le 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie. Depuis le mois de mai 2014, Glénat a sorti deux tomes de la série Opération 0verlord qui revient sur des moments importants de ce débarquement : le premier tome s’intéressait à Sainte-Mère-Eglise, le second à Omaha Beach et le troisième tome qui vient de sortir revient sur les événements de la prise de la batterie de Merville.

C’est Bruno Falba, le scénariste du Chant des Elfes, qui, après le second tome, nous relate l’opération. Il se focalise sur deux personnages, l’anglais Norman et le canadien Adrien. Entre ces deux là, il y a quelque chose que nous découvrirons à la fin du récit. Falba réalise un incroyable travail de reconstitution en prenant son temps pour nous montrer l’entrainement des anglais et des canadiens sous la houlette du brigadier Sir James Hill. Cet officier est bien campé. Même sur le papier, on peut sentir le charisme de ce soldat. Falba écrit aussi une belle histoire d’amour entre Adrien et Victoria, histoire qui semble gêner le soldat anglais Norman. Cette partie sert aussi, quelque part, de suspense à ce récit. Et au moins, cela ne sombre pas dans le mélo gnangnan. Heureusement.
Le scénariste nous raconte avec talent la prise de la batterie de Merville. C’est forcément le point d’orgue du livre ! La bataille est impressionnante. Falba rend hommage à ses 150 soldats qui vont se battre. Le 9ème Bataillon de parachutistes britannique et le 1er Bataillon canadien vont en payer le prix fort.
Autre chose qui constitue une belle idée dans ce tome 3, c’est la façon d’intégrer les dessins d’Adrien pour commencer ou terminer une planche.

Justement, au dessin, Davidé Fabbri, connu pour sa participation sur Star Wars de chez Dark Horse, réussit là encore un bel exploit en nous offrant de très belles planches, reconstituant avec brio ce moment de l’Opération Overlord, qui est la prise de la batterie de Merville. Il donne le rythme nécessaire pour embarquer le lecteur dans cette aventure, pour donner du charisme à ses personnages et surtout pour nous offrir des moments impressionnants afin de bien nous faire comprendre la difficulté de cette opération qui a couté la vie à de nombreux soldats alliés.

La batterie de Merville est un tome très réussi, reprenant une des opérations qui sera l’un des exploits du Jour J.
Une bande dessinée que je vous invite à lire sans plus tarder.

 

Par BERTHOLD, le 23 juin 2014

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