OMBRE & LUMIÈRE
Volume 6

Trois histoires dans ce sixième volume:
"Films amateurs": Keith et Jackie sont heureux, ils aiment expérimenter ensemble tout leurs fantasmes, sous l’œil d’une caméra… Cette fois, Jackie a envie de tenter quelque chose de nouveau, se faire filmer en train de faire une fellation avec un autre partenaire doté d’un sexe plus imposant que la normale… Keith est plus qu’heureux à cette idée…
"La plage" (troisième partie): Claire aime raconter à son mari Philip ses expériences de domination avec son amie Madelyn… Mais lors d’une soirée, le couple croise un nouveau venu, un grand noir nommé Julian, qui fait tout de suite fantasmer Claire. Ensemble, ils organisent alors une première soirée ou Claire joue la soumise… Mais elle a très vite envie de se soumettre encore plus à ce nouvel ami !
"La voisine" (Troisième partie): Cynthia rêve qu’elle est soudain dotée d’un sexe d’homme, énorme, qu’elle peut alors utiliser comme bon lui semble, que ça soit avec son mari ou sa voisine Annie…

Par fredgri, le 25 mars 2016

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Notre avis sur OMBRE & LUMIÈRE #6 – Volume 6

Comme à son habitude, cette série explore le fantasme de la middle-class américaine, dans toute sa gloire, les voisines entre elles, les couples qui se filment dans leur garage…
Quinn nous livre une série de portraits extrêmement démonstratifs ou les uns et les autres expérimentent de nouveaux territoires, sans retenue, sans même tenter de se perdre dans des histoires trop compliquées.

Alors certes, on parle de soumission, de voyeurisme conjugal, mais l’auteur insiste beaucoup sur l’aspect ludique de l’ensemble, un jeu omniprésent qui transforme tout ces fantasmes en une vision joyeuse du sexe débridé. Ici, il n’est nullement question de forcer les unes et les autres à subir des choses contre leur volonté, bien au contraire. Les rôles s’inversent au grès des soirées, les héroïnes sont exhibitionnistes, elles aiment jouir de ces moments, elles sont particulièrement décomplexées et abordent leurs envies sans se poser aucune question sur leur faisabilité ! Un homme leur plait, allons-y, elles veulent une grosse queue, zou… Et c’est comme ça tout du long !

Alors oui, c’est extrêmement stimulant, mais d’un autre côté c’est très redondant aussi, car le récit reste au stade embryonnaire, à peine une page ou deux pour vaguement prétexter une mise en situation et hop on passe à une succession de plans très démonstratifs, généralement en gros plan, ou se suivent inlassablement des éjaculations faciales, des pénétrations et autres fellations… On imagine facilement le peech de base" la jeune femme veut sucer des queues au kilomètre… Il faut tenir 10 pages, allez, au boulot !"

Et c’est peut-être ce qui me freine le plus avec cet album ! Parce que c’est réellement du très beau dessin, une finition vraiment bien vue, avec un sens de la lumière qui m’épate. Mais on a sans cesse le sentiment que l’auteur se contente de ça, fournir de belles images qui mettent simplement en scène, sans chichis, sans détour, du cul, encore et encore… Un peu comme un porno chic, bien éclairé, mais qui n’a réellement aucune ambition narrative ! On rêve de voir l’auteur enrober même ne serait-ce qu’un peu, ses ingrédients…

J’exagère légèrement, car avec "La plage" il y a tout de même, une volonté de vouloir dépasser le simple déballage de scènes X. Il y a une progression, un récit plus construit ou les personnages ont plus de "profondeur" que dans les autres récits. Ça ne va guère très loin, mais cette partie se distingue nettement du lot !

Il reste que ce sixième volume se dévore assez vite, émanant une sorte de charme envoutant assez étrange, comme si ces fragments de vies intimes nous interpelaient…

Pour lecteurs avertis !

Par FredGri, le 25 mars 2016

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