Olympia

Nous sommes au lendemain de la première guerre mondiale, les Bolchéviques convoitent une petite région à l’ouest de la Lettonie, la Courlande. Ses habitants s’apprêtent à résister à l’envahisseur et le Comte Von Der Goltz décide de mettre à l’abri sa fille Olympia qu’il envoie à Berlin, loin de la guerre et de ses massacres.

Par olivier, le 1 janvier 2016

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Notre avis sur Olympia

La jeune fille qui vient de perdre son fiancé, un jeune Lieutenant-Baron mort en combattant l’armée rouge, arrive chez les Brockdorff, des amis de son père.
Alors que les combats de rue se multiplient et que les massacres suivent l’avancée de l’armée bolchévique, Olympia progresse au sein de cette société prussienne, découvrant les plaisirs raffinés de la noblesse et de la grande bourgeoisie, elle découvre aussi les idéologies qui s’affrontent dans les salons entre deux valses et parties de roulette ou de bridge.
Si la grâce un peu naïve de la jolie brune agit sur nombre d’hommes, elle va se retrouver sans trop le savoir menacée par le VRIL, une société secrète qui défend la thèse d’une race supérieure.

Le scénario de Jean Marie de Busscher, centré sur le personnage de la jeune Olympia, dont les aventures rocambolesques nous entrainent dans l’Allemagne de la république de Weimar oscille perpétuellement entre le drame et la frivolité à l’image de cette société dans laquelle évolue la jeune femme.
Une pointe d’humour, un zeste d’érotisme, le charme envoutant du noir et blanc et un dessin tiré au cordeau donnent à cet album une élégance et un attrait particulièrement séduisant.

Initialement parue dans le mensuel A suivre en 1984, Olympia est la première bande dessinée en noir et blanc de Philippe Bertrand. Un album qui parait à titre posthume, Philippe Bertrand ayant disparu après la parution du magnifique Montespan d’après le roman de Jean Teulé.

Par Olivier, le 1 janvier 2016

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