OKKO
Le cycle de l'eau Tome (1/2)

Dans l’empire du Pajan, les lois ne sont guère respectées. Ce sont surtout celles du plus fort et du talion qui prévalent. Seule l’obéissance à un code de l’honneur permet d’éviter de sombrer dans le chaos.
Okko, le ronin, parcourt le monde avec son petit groupe, le moine au saké Noshin, le géant Noburo, en quête de quelques démons à exterminer.
Un jour, ils croisent la route de "Petite Carpe", une jeune geisha, et de son petit frère Tikku. Une bande de pirates viendra semer le trouble en enlevant Petite Carpe et en manquant de tuer Noburo. Tikku parvient à convaincre Okko de lui venir en aide pour retrouver sa sœur…

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur OKKO #1 – Le cycle de l’eau Tome (1/2)

Okko est le récit d’une épopée fantastique, dans un univers où la réalité et la fiction s’entremêlent. On pourrait penser que Hub nous livre ici une histoire de samouraïs. Et pourtant, dès l’apparition du Bunraku de combat, sorte de golem, on voit que l’on est dans un univers baignant dans l’heroic fantasy. D’autres détails viendront par la suite s’ajouter pour renforcer cette "réalité".
La simple aventure d’Okko se transforme en quête. Le ronin devient chevalier, avec un faux air de wolverine il est très charismatique et attachant. Des éléments restent sans réponses car des pirates enlevant des geishas soit, l’histoire aurait pu en rester là, mais un autre dessein se cache dessous.
Okko parvient à convaincre avec son trait effilé tel la lame d’un katana et par ses couleurs où l’infographie joue au khami, mais des couleurs chaleureuses comme peut l’être  Noburo.
On passe un agréable moment à la recherche de Petite Carpe, et l’univers d’Okko réserve encore bien des surprises. Enfin, la vision prophétique de Noburo donne une raison à la recherche de cette petite geisha.
Pour Okko, et ses compères, la vie est un fleuve rempli de méandres, souhaitons que les khamis leurs viennent en aide.

Par Eric, le 12 janvier 2005

Le vent de folie qui avait entouré la première édition de cette bande dessinée annonçait qu’on était là en présence d’une des BD du siècle mais n’avait pas encore suffit à me pousser à la lire. Eh ouais, c’est qu’avec tout ce qui sort, on ne peut pas forcément suivre tout ce qui se fait !

Et voilà que de longs mois après, enfin, j’en vient à lire ce tome 1, "Le cycle de l’eau". Et si ce n’est pas la BD du siècle, c’est en tout cas un très, très bel album.

Le démarrage m’a plus ou moins vite mis dans le bain. Peut-être à cause du dessin de Hub dont les multiples détails empêchent parfois une lisibilité optimale (à moins que ce soit la couleur ?). Bref, parfois, c’est presque un peu "fouillis", comme dans les scènes de combat contre le dragon dans La Geste des Chevaliers Dragons T2. Peut-être aussi parce qu’au début on est en présence de nombreux personnages et que savoir qui est qui par rapport à l’autre n’est pas tout de suite facile ; notamment à la première lecture.

Et puis, plus j’ai avancé dans la lecture, plus clair tout est devenu. Il a juste fallu mettre le pied à l’étrier, quoi. Se familiariser, s’adapter aux protagonistes tels Noburo et ce masque qu’il n’ôte jamais, au Bunraku, aux notions de science-fiction comme les esprit invoqués ou la pagode suspendue… Tout ceci m’a fait penser à l’univers du voyage de Chihiro – et pour cause : c’est bien dans le moule de la civilisation japonaise qu’Hub situe son histoire.

Une fois cet univers accepté (rassurez-vous, cette référence à Chihiro est très positive !), l’histoire reste somme toute classique : la quête d’une fille à sauver, un contrat qui unit différentes personnes les unes aux autres, des combats… Mais cette Asie imaginaire étant le superbe décor du récit, ce classicisme est vite oublié et fait place à une belle aventure dont on est impatient de connaître la fin !

Par Sylvestre, le 8 décembre 2005

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