Odyssée sous controle

Sur la planète Emeraude, arrachée après de sanglants combats aux Cépodes, un agent secret est chargé d’enquêter sur de mystérieuses disparitions. Sous couvert d’identités d’emprunt et utilisant une technologie qui lui permet de changer d’apparence, il s’enfonce de plus en plus profondément dans les arcanes de la planète alors que ses identités semblent ne pas avoir de secret pour ses ennemis.

Par olivier, le 25 septembre 2016

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Notre avis sur Odyssée sous controle

La dernière personne enlevée n’est pas une inconnue pour celui que nous appellerons Michel Maistre, première identité sous laquelle nous le rencontrons et avec laquelle il se présente à une jeune femme à bord d’un vaisseau de croisière à destination de la planète Emeraude.
Alors que le vaisseau fait escale à Pink Moon, planète entièrement consacrée aux plaisirs, une alchimie se produit entre les deux jeunes gens et c’est le coup de foudre mais, avant qu’ils n’aient le temps de faire plus ample connaissance, Michel est victime d’un attentat manqué qui le force à se faire passer pour mort.

L’agent secret ne l’est peut-être pas tant que cela au regard des Cépodes qui, avant même qu’il ne soit arrivé sur Emeraude et ne commence son enquête cherchent à l’éliminer. Sur la liste des disparus dont il doit retrouver la trace, il lui faudra ajouter une nouvelle victime, la jeune femme qui semblait partager ses sentiments
Michel finira par découvrir la vérité sur les agissements, les expériences et les manipulations auxquelles se livrent les Cépodes sur les humains.
Mais, est-ce bien là la vérité, qui est cet agent aux multiples personnalités et à l’implication inflexible, comment l’ennemi connait il ses moindres faits et gestes ?
De tous les romans de Stephan Wull, Odyssée sous contrôle est peut-être le plus difficile à mettre en scène, mais aussi celui avec lequel le scénariste peut le plus s’amuser sans dénaturer le récit original.
Le pari est superbement réussi par Dobbs qui ajoute cette nouvelle adaptation à une collection riche de talentueuses signatures.
Composant avec délicatesse et mesure un cocktail subtilement dosé d’action, de rêve et de fantastique, il apporte au récit de Wull une dimension hallucinée chargée d’une tension de plus en plus intense.
Soutenu par le dessin de Stéphane Perger (Sequana, Sir Arthur Benton ..), dont la mise en page dynamise un récit qui nous happe dès les premières planches, jouant avec virtuosité sur les couleurs et les changements de perspective.

Voici un album qui ravira tous les amateurs de science-fiction qui, au fil des relectures, trouveront nombre de références de la culture SF disséminées au fil des planches par les auteurs et qui vont bien au-delà d’une ambiance Total Recal, qui est, bien évidement postérieur au roman.

Par Olivier, le 25 septembre 2016

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