Un océan d'amour

Un vieu Marin-pêcheur se lève un matin, comme tous les matins, déjeune en écoutant la radio, se douche et part, emportant son panier-repas que sa femme lui a minutieusement préparé. Il prend le large, partant avec son mousse à la pêche.
Ce n’était sans prévoir la rencontre avec un géant des mers, qui emporte sur son passage la frêle embarcation, laissant à leur sort les deux marins.
Le viel homme refuse de quitter son embarcation… c’est alors qu’il va traverser l’océan.

Au port, sa femme, ne le voyant revenir, s’inquiète et décide de partir à sa recherche.

Par aub, le 17 décembre 2014

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Notre avis sur Un océan d’amour

Il faut être sacrément bon pour ne pas se louper sur une critique d’un tel ouvrage.
Alors modestement, je vais tenter de me lancer quand même et partager ce que j’ai ressenti dans cette bande dessinée.

Avant toute chose, je pense que cet album ne s’adresse pas forcément à tout le monde. Non qu’elle soit difficile d’accès, mais parce que peut-être faut-il (et ce n’est que mon avis") savoir lire, mais vraiment bien lire de la BD pour en apprécier toute la grandeur, toute la force. Attention, Un Océan d’Amour reste accessible, mais il y a un petit quelque chose, un je ne sais quoi, qui me fait penser qu’il faut être un lecteur averti. Vous savez, il y a les romans de gare, et il y a les romans, les livres qui passent les âges et qui d’années en années restent toujours dans les rayons des libraires. Je pense qu’Un Océan d’Amour ne se noiera pas dans l’océan des Bande Dessinée, et qu’il restera eu dessus de la vague, longtemps, longtemps, longtemps…

A la lecture de cette nouvelle BD de Lupano, l’on ne peut que se dire, "ce scénariste a du talent", et indéniablement on ne se trompe pas… Passant de Azimut, Celestin Gobe la Lune, l’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, les vieux fourneaux ou encore Sarkozix (et j’en passe…) Wilfrid a le talent pour nous surprendre et nous émerveiller. Comble de l’exercice, l’histoire est sans bulle. Histoire muette, muette comme un poisson peut être, mais pourtant histoire pleine de messages. On y parle de polution, de solitude, de mode, de l’océan, de la Bretagne…

Comment fait-il avec une simple histoire d’un marin et de sa femme pour nous proposer une VERITABLE histoire d’amour ?
Mais, stop, qu’il garde la recette de son talent bien au chaud et qu’il poursuive ses albums tous plus merveilleux les uns que les autres !

Du coté des illustrations, c’est Grégory Panaccione, connu pour Match et Toby mon ami, deux bandes dessinées ayant déjà rencontré un franc succès. Avec un Océan d’Amour, son talent explose. Il nous offre 220 pages magnifiquement réalisées. Pari difficile de se lancer dans cette histoire muette, tout en faisant passer des sentiments, des intonations et des émotions. Pari réussi, et de bien belle manière.

Pourvu que ces deux auteurs continuent dans cette veine, parce qu’ils sont vraiment très inspirés !

Par AUB, le 17 décembre 2014

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