NSA
L'Oracle

Le quadrant Nord-Ouest de Washington. DIistrict de Columbia. Ce jour-là, une femme fait des courses avec son fils. En traversant la rue, elle se fait renverser par une voiture. Elle meurt sur le coup. Le chauffard prend la fuite. Son fils, Apollo, un autiste atteint du syndrôme d’Asperger, réagit bizzarement.
Trois semaines plus tard. Creeper Creek, dans le Dakota du Nord. Rose Athéna Scarlett Nyx dite "Oz", adjointe du shériff, intervient dans un bar de la ville pendant une rixe. Elle est alors interpellée par deux hommes qui sont agents de la NSA. Ils lui apprennent la mort de Lorène, sa belle-mère qui s’occupait de ce son fils, Apollo. Depuis, ce dernier ne parle plus et reste cloitré chez lui. De plus, Apollo travaille pour la NSA ! Il fait parti d’un programme ultra-secret nommé Oracle, et sans lui, ce programme ne fonctionne pas. La NSA compte sur Oz pour reprendre le flambeau vu que c’est la seule famille qui reste à Apollo. Mais Oz n’est pas très chaude pour retrouver son "demi-frère" ! Elle accepte quand même le deal et se fait, par la même occasion, recruter par la NSA. Elle découvre ce qu’est Oracle et surtout, que quelqu’un veut éliminer Apollo…

 

Par berthold, le 15 mars 2015

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur NSA #1 – L’Oracle

La NSA (National Security Agency) est un organisme gouvernemental du département de la défense des Etats-Unis. Cet univers manquait dans le monde de la bande dessinée. Des titres avec FBI, CIA, apparraissaient déjà dans quelques séries, mais la NSA, pas trop.
C’est maintenant chose faite grâce à Thierry Gloris qui délaisse un peu ses univers fantastiques, uchroniques ou historiques pour le thriller. Et je trouve que ce genre lui sied à merveille, après avoir lu ces deux tomes de NSA.

D’entrée, il nous met dans l’ambiance et petit à petit, il fait monter la pression. Comme tout bon feuilleton dans le genre, il nous présente des personnages attachants et intéressants en commençant par Oz et Apollo. La "soeur" et le "frère" qui ne s’entendent pas. L’une est impulsive et l’autre ne ressent pas vraiment d’émotion. Et cet autiste, qui a un QI très élevé, est la tête d’Oracle. L’auteur nous explique ce qu’est Oracle dans la foulée. 
Ce récit fait penser à un Rain Man ( le film de Barry Levinson) matiné d’Ennemi d’Etat (le film de Tony Scott) entre autres.
L’intrigue est bien construite. Le suspense ne nous quitte plus et Gloris nous écrit même de très belles scènes d’action. De plus, il saupoudre son récit d’une bonne dose d’humour.

Pour mettre en image tout cela, il s’est adjoint les talents de Sergio Bleda, un dessinateur qui risque bien de se faire un nom avec NSA. Son style est efficace, son trait est parfait et n’est pas dans la norme classique du genre thriller, ce qui est un bon atout !
Les scènes d’action sont très efficaces, que ce soit une poursuite en voiture ou une fusillade dans une maison. Les auteurs se permettent même quelques clins d’oeil à des films ou feuilletons bien connus.
Les couleurs de Lorien sont tout aussi efficaces et apportent beaucoup à la lecture de cette bande dessinée.

L’Oracle, premier volet sur deux de NSA, est une très bonne surprise, un thriller passionnant et prenant, que je vous invite à vite vous procurer !

 

Par BERTHOLD, le 15 mars 2015

Publicité