NOUVELLES
Volume 2

4 récits plus ou moins courts dans ce deuxième volume.
"Hang" ou les errances d’un couple accompagné par un robot, sur un monde en suspension, étrangement soutenu par d’énormes câbles !
"Lycéenne de l’an 2000", confidences d’Endo sur sa vie, sa carrière, ses amours manqués…
"La gare" (première et deuxième partie), la rencontre entre Shonohara, le fils cadet d’un yakusa et la jeune Shaki, la fille de sa concubine, destinée à suivre la voie de sa mère… !
"Boys don’t cry", petit récit ou un jeune garçon et une jeune fille digressent sur la difficulté à avouer leur amour…

Par fredgri, le 31 juillet 2016

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Notre avis sur NOUVELLES #2 – Volume 2

On connait Hiroki Endo surtout grâce à son impressionnante série SF Eden, mais durant ces années ou il va réaliser ces planches il s’octroye régulièrement des "pauses" pour réaliser des récits plus courts, comme ceux rassemblés ici ! C’est l’occasion pour lui de revenir sur des sentiments, des personnages, de développer des idées plus fugaces.

Évidemment, ces "nouvelles" sont moins poussées que ce qu’il réalise sur Eden (encore que "La gare" se tient très bien dans son ensemble, c’est très bien équilibré, avec un début et une fin assez émouvante…), mais elles contiennent largement assez d’émotion pour nourrir quelques pages !

En contre partie, on regrette que, par exemple, dans "Hang" il n’ai pas poussé davantage son idée. Il y a largement matière à construire un récit plus développé, plus riche. Là on effleure à peine ce monde, on n’en comprend pas forcément les tenants et aboutissants, qu’est ce que sont ces câbles, quel est ce monde ? Et pourquoi le frère de Megumi est-il un robot ? Un gout de pas assez des plus frustrants, car pour le coup on a réellement envie d’en savoir plus !

Pour "Lycéenne de l’an 2000" Endo s’essaye au récit intimiste et autobiographique ! C’est intéressant, même si je trouve que le ton digressif peine à installer un fond très cohérent. On se perd vite dans les errements de l’auteur qui s’auto apitoie sur lui même, qui regrette ça ou ça. Mais ça nous amène aussi à découvrir qu’Endo s’est beaucoup livré au travers d’Eden, au fil des personnages.
Toutefois, on ne comprend pas trop cette obsession assez malsaine pour les lycéennes qui justifie le titre, mais bon…

Un recueil de nouvelles qui permet surtout de mieux connaître Hiroki Endo, même si cela reste assez anecdotique globalement ! (surtout "Boys don’t cry"… )

Pour les fans de l’auteur !

Par FredGri, le 31 juillet 2016

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