Nouvelles du monde invisibles

Partout les odeurs du quotidien envahissent les rues, elles entrent dans les appartement, s’infiltrent partout et de façon très subtile, commencent à diriger le regard que l’on porte sur le monde qui nous entoure, elles nous donnent faim, nous rappellent un vieil amour, elles nous obsèdent…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Nouvelles du monde invisibles

Jean Claude Denis, par le regard de son personnage/narrateur, nous fait entrer dans un monde ou les différentes odeurs qui traînent partout peuvent devenir une véritable obsession. Car, c’est vrai, on nous mène assez régulièrement par le bout du nez, que ce soit en passant devant une boulangerie, dans la rue, ou encore en croisant une belle inconnue, sans nous en rendre compte notre perseption de la réalité est aussi olfactive que visuelle. Le personnage de cet album est malgré tout un vrai obsédé de l’odeur, partout il observe et sent les mille et un parfums qui l’entourent, il ne parle que de ça, ne semble penser qu’à ça et, même s’il n’arrive pas complètement à nous faire ressentir ces odeurs, Jean Claude Denis parvient néanmoins à nous faire ressentir l’importance que cette vision peut avoir et ce qu’elle apporte sur le monde environnant.
On n’est peut-être pas dans un album majeur de cet artiste, dans le sens ou il s’y dégage moins d’intensité émotionnelle que dans ses dernières prestations, le scénario, comme le graphisme ne sont pas si fins que d’habitude. Mais, bon, ça se laisse très bien lire et on apprend quand même quelques petites choses sympas. A noter un dernier "châpitre", entièrement en prose, très instructif.

Par FredGri, le 12 novembre 2008

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