NOUVELLES AVENTURES D'IZNOGOUD (LES)
De père en fils !

 
Le calife Haroun el Poussah a contracté en Inde une maladie qui l’a rendu complètement amnésique, complètement inefficace. Un vrai légume ! Le pauvre a ainsi été jugé inapte à gouverner, ce qui aurait pu faire le bonheur de son ambitieux grand vizir si un généalogiste ne s’en était pas mêlé et n’avait pas dégotté un lointain parent du malheureux calife en la personne de… Dilat Laraht qui se retrouvait donc légitime pour gouverner !

Ce dernier, trop ravi de tenir là sa vengeance, s’empressa de destituer Iznogoud en nommant un autre grand vizir à sa place. C’en fut trop pour l’éternel aspirant-calife qui somma le généalogiste de "revoir sa copie" et l’accompagna dans la mystérieuse "forêt généalogique" où il comptait bien trouver un petit quelque chose qui rebattrait les cartes en sa faveur…
 

Par sylvestre, le 3 octobre 2015

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Notre avis sur NOUVELLES AVENTURES D’IZNOGOUD (LES) #30 – De père en fils !

 
Iznogoud de père en fils
… Voilà bien ce qu’on appelle un titre à double sens ! Car si le personnage d’Iznogoud va en effet, dans cette trentième aventure, avoir affaire (entre autres !) à son père, il est à noter que pour la seconde fois, c’est Nicolas Tabary, le fils de feu le dessinateur historique des aventures d’Iznogoud, qui a repris les crayons pour mettre en images ce nouveau scénario signé par Laurent Vassilian.

Le défi était de taille car après un premier tome plus ou moins bien accueilli, en réaliser un second n’est jamais une mince affaire quand on est attendu au tournant ! Mais l’on peut dire qu’il est relevé avec brio par le tandem d’artistes (exit Canteloup) qui a choisi de revenir à du plus classique. Même si l’on perçoit quelque part que ce ne sont plus les auteurs originels qui sont aux commandes, on retrouve ce qui fait la qualité des aventures d’Iznogoud qu’on a jusque là aimées : l’humour des mots et des situations, le scénario farfelu, le rythme fou des enchaînements, la densité du récit et avec tout ça un dessin généreux remplissant au maximum les planches et dont le style est en tout point fidèle à celui de Tabary père.

De bonnes idées animent cet album. D’aucuns diront que certaines d’entre elles sont vraiment "too much", notamment (attention, spoil !) celles qui [nous] font voyager dans le temps. Mais on l’a vu avec des séries classiques comme Les aventures d’Astérix le Gaulois dont le tome 33 avait fait ruer dans les brancards : ce n’est pas parce qu’une bande dessinée a régalé des générations que ses auteurs n’ont pas le droit de s’octroyer quelques libertés ! Non ?!? En même temps, vous le concèderez, les pouvoirs de la forêt généalogique (puisque c’est d’eux qu’il s’agit) vont très bien avec Iznogoud et son petit côté énervé-crispé parfois "à la de Funès" ! Et ça passe donc crème, franchement.

Allez Iznogoud, courage ! Ce n’est pas encore pour cette fois, mais bon… Ne te décourage pas ! En plus, y’a la relève côté auteurs, alors tu auras encore sûrement des tas d’occasions de devenir calife à la place du calife !

Bonne lecture !
 

Par Sylvestre, le 3 octobre 2015

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