Nous aurons toujours 20 ans

Le jour de l’annonce de la mort de Franco, Jaime a 9 ans. C’est le 20 novembre 1975 et la famille sabrait le champagne, c’était le début d’une nouvelle ère. Les jeunes découvre la musiques, la bande dessinée, le cinéma, la liberté. Jaime est plus que jamais décidé à vivre de son dessin. On suit donc son parcours dans l’Espagne de l’après dictature sévèrement frappée par la crise économique. Progressivement, Jaime trace sa route…

Par fredgri, le 5 novembre 2020

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Notre avis sur Nous aurons toujours 20 ans

Le dernier album de Jaime Martin, "Jamais je n’aurais 20 ans" nous entraînait dans les souvenirs de l’auteur, sur la vie de ses grands parents. Cette fois il revient sur son propre parcours, de l’enfance à ses premiers albums publiés.

La fin du franquisme a certes libéré le pays d’une dictature, mais elle l’a aussi fait glisser dans une crise économique assez grave. C’est dans ce cadre que nous suivons le jeune homme qui découvre la bande dessinée, les plaisirs des concerts, des moments passés avec sa bande de copains, les premiers idéaux Rock & Roll et les premières velléités BDesques. Cependant, loin de se cantonner à ses petits croquis, dans son coin, Jaime Martin veut aller plus loin, il cherche des revues à contacter, des rédacteurs en chef à rencontrer, il réussit à glisser des planches deçi delà…

Mais au delà de l’aspect autobiographique, l’artiste peint le portrait d’une société qui se redécouvre petit à petit, provoquant une véritable révolution culturelle, la Movida d’où vont émerger beaucoup d’auteurs, d’artistes majeurs !

Ce témoignage reste pertinent, tout du long, et surtout passionnant. Plus que jamais, Jaime Martin reste le témoin lucide d’une époque, d’une histoire qui évolue, en marche.
152 pages qu’on ne lâche plus, une fois commencée !

Par FredGri, le 5 novembre 2020

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