NOTRE SEUL AMI COMMUN
Celui du cochon

Au réveil de son suicide loupé, Boris a finit par accepter ce deuil qui le frappe. Il lui faut partir de cet hôpital ou il s’est réveillé. S’ensuivent donc la psychanalyse, les fêtes avec les potes, le retour aux Beaux Arts… Mais la vie n’épargne personne et Boris n’en a pas complètement terminé avec les mauvaises nouvelles…

Par fredgri, le 10 mai 2013

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Notre avis sur NOTRE SEUL AMI COMMUN #3 – Celui du cochon

On retrouve Boris, qui vient de perdre sa mère, qui sort d’une tentative de suicide et qui se retrouve donc dans une "clinique medico-psychologique" qui l’accueille. Oh il ne va pas y rester bien longtemps, il s’agit davantage de placer l’ambiance, le cadre… Car ce "héros autobiographique" est malheureux, légèrement dépressif, néanmoins il veut aussi retrouver sa vie d’avant, ses études, ses potes en soirée et sa canette sur le toit, à la pleine lune.

Comme les deux précédents, c’est un album très sobre, très décompressé avec une "intrigue" ultra linéaire, aller de A à B. Et comme les deux autres on a le "cul" entre deux chaises, avec des ambiances parfois tristes, d’autres plus insouciantes, on cherche toujours une sorte de message sous-jacent sans réellement mettre le doigt dessus, mais on reste sous le léger charme de ces planches.

Boris Mirroir a tendance, tout de même, à trop étioler son propos, quitte à noyer le poisson dans des séquences certes très bien conçues, mais qui soulignent souvent le manque de réel fond. Toutefois, il s’agit là avant tout d’un album très touchant aussi, car l’émotion est au centre de ce triptyque. Ce sentiment de désœuvrement, cette tristesse nous entraînent dans un récit qui tourne vite au chemin de croix pour le héros. A la longue, il devient peut-être quelque peu redondant, par contre !

A lire d’une traite avec les deux autres, pour apprécier pleinement le développement de l’histoire !

Par FredGri, le 10 mai 2013

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