NOTRE SEUL AMI COMMUN
Celui du cafard

Boris vient de perdre sa mère et c’est tout un pan de sa vie qui s’effondre. Il a du mal à reprendre pied, ou simplement à retrouver gout à la vie. Mais surtout il en a marre qu’on puisse le plaindre d’une part et qu’on veuille le rassurer… Qu’on le laisse tranquille !

Par fredgri, le 27 avril 2013

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Notre avis sur NOTRE SEUL AMI COMMUN #2 – Celui du cafard

Même si le ton à tendance autobiographique est nettement sombre, voir même triste, c’est tout de même agréable de retrouver le travail de Boris Mirroir. Un style à la fois cartoony, expérimental et vraiment très intéressant qui s’adapte très bien à toutes les ambiances.
Nous entrons donc dans l’intimité de cet étrange héros à tête de chien. On le découvre en plein deuil, qui réfléchit à l’impact qu’a pu avoir sa mère sur sa vie, sur ses choix. Cette disparition ne le laisse pas "intact" et il lui faut maintenant prendre du recul tout en faisant progressivement son deuil, comme on dit !
Alors oui c’est touchant, bien qu’il n’y ai pas forcément beaucoup d’empathie avec le personnage principal, comme si, en fin de compte, on respectait cette douleur sans pour autant vouloir s’en mêler ! L’auteur aborde donc le sujet en plusieurs petites touches, tout en glissant des séquences concernant un cochon qui rencontre une belle infirmière suite à un accident dans son garage. Bon, on ne comprend pas encore trop le rapport entre tout ça, et on se laisse finalement plutôt emporter dans les traces de Boris et ses amis !

Un petit album ou il ne se passe pas des masses de choses mais qui garde suffisamment de sincérité et subtilité pour nous accrocher dès le début !
Vivement la suite (Pour Mai) !

Par FredGri, le 27 avril 2013

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