NORTHLANDERS
Blood in the snow

Nord de l’Angleterre, 793 après J.C.
Un petit garçon est la risée de son père et de son grand frère. Il rêve d’autre chose que de ce que proposent les chrétiens. L’arrivée des rudes hommes du Nord va bouleverser sa vie.

Danemark, 868 après J.C.
Les Vikings ont massacré tout un village, excepté trois femmes qui ont amené avec elles ce qui avait de la valeur et qu’elles ont pu sauver. Ces dernières se retranchent dans une forteresse en ruine et vont tenir tête à ces guerriers sanguinaires.

 

Par berthold, le 13 avril 2010

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2 avis sur NORTHLANDERS #3 – Blood in the snow

Brian Wood est l’auteur de la série DMZ et Demo.
C’est un auteur qui a su se faire un nom dans le milieu du neuvième art. Il a su aussi donner de beaux titres à la collection Vertigo de chez DC Comics. C’est le cas avec Northlanders où il nous conte des récits plein de bruits et de fureur sur les vikings.

Northlanders est donc une récit historique. Wood met en scène différentes périodes sur ces rudes hommes du nord. Il n’y a pas vraiment de héros récurrent dans cette série (excepté dans ce tome 3 où vous retrouverez Sven -voir le tome 1 – des années plus tard).

Blood in the snow reprend les épisodes 9, 10 et 17 à 20. Il propose donc 4 histoires différentes.
– Lindisfarme
– The viking art of dingle combat
– The skields maidens
– Sven the immortal.

Wood signe quatre récits d’une grande qualité, très prenants, violents et vraiment passionnants. il montre l’esprit viking tout en abordant d’autres sujets comme la religion, par exemple.
Avec Lindisfarne, nous allons voir comment un enfant mal aimé va bouleverser sa vie et perdre les siens.
Dans The viking art of single combat, vous allez assister à un duel entre deux guerriers, à un affrontement d’une rare violence accompagné par un texte parlant de la guerre, de la violence, des dommages, de tactique. Wood montre ici qu’il est le digne héritier d’un Gaiman.
The Shield maidens va nous parler de la place de la femme dans ce moyen age tandis que Sven the Immortal nous conte ce qu’est devenu Sven of Orkney : une légende, un mythe, un nom.

Wood, outre donc la période viking, parle de problèmes qui restent toujours d’actualité. Cette série est intemporelle.

Le scénariste est accompagné d’artistes de grand niveau. Pour débuter, vous retrouverez Dean Ormston, puis un Vasilis Lolos qui va mettre en scène ce terrible duel. Vous retrouverez Zezelj sur des planches où son trait reste percutant. Vous terminerez avec le dessinateur du premier tome Davide Gianfelice qui saura vous séduire par son style hors norme.

Northlanders est donc une série que je vous conseille fortement. Embarquez donc sur un drakkar et priez  Odin et Thor pour que vous arriviez à bon port lorrs de la lecture de cette série !

 

Par BERTHOLD, le 13 avril 2010

Brian Wood s’est surtout fait la réputation d’être un excellent narrateur, et plus particulièrement quand il va vers le récit court. Que ce soit Local ou encore Demo, ses tentatives se sont avérées exceptionnellement réussies. Il arrive à synthétiser des psychologies en très peu de cases, extrapolant, jouant sur les non-dits, les gestuelles, sur les regards. Bref, ce tome est lui aussi un excellent moyen pour à la fois découvrir la grande finesse de l’écriture de Wood, de découvrir cette série si particulière et en plus de s’immerger dans cet « univers ».

Northlanders demeure une des séries Vertigo qui a su se constituer une vraie identité tout en sortant des schémas habituels propre à ce genre de série. Ici, on n’est pas réellement dans une vraie continuité et les seuls repères que l’on a sont les dates qui figurent au début de chaque épisode. Car ce qui semble intéresser pour de bon Wood ce sont ces hommes, ces tragédies qui suivent le rythme du vent, ces terres arides, dures, ces vies rudes. Les deux premiers tomes se lisent lentement, il y a une intrigues qui se déroulent, tandis que cette fois, le format court ne laisse la place qu’à l’essentiel.

Mais bien au delà de n’être avant tout qu’un scénario, cette série est aussi remarquablement dessinée. Nous retrouvons Dean Ormston (Lucifer, Dreamer, the Eater) qui nous laisse admiratif devant ses magnifiques planches. En ce qui me concerne c’est une découverte, jusque là je n’étais pas super convaincu par ses précédentes prestations, mais ici, je suis tombé sur le… ! Ensuite il y a Danijel Zezelj qui arrive à adapter son style si particulier à l’ambiance de cette série. La aussi c’est sublime. Gianfelice est quand à lui assez fidèle à lui même, c’est beau, bien sur, mais pas forcément exceptionnel; Pour Vasilis Lolos, c’est encore une fois une autre découverte, je ne connaissais pas son style, et sa prestation pour l’histoire avec les duellistes, avec cet exercice de style (Wood décrit chaque geste, débattant sur l’aspect philosophique, stratégique et moral des duels, incroyable moment de comics book !), est impressionnante !

Une série qui traîne à arriver en France mais qu’il faut absolument lire !

Par FredGri, le 13 avril 2010

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