NORAGAMI
Noragami tome 1

Yato est un dieu. Dit comme ça, ça fait classe, mais Yato est en réalité un dieu de seconde zone, relégué aux jobs les plus impopulaires, et condamné à faire sa propre pub dans les petites annonces, et sur les murs des toilettes. Car Yato a un rêve, être adulé de tous, et avoir son propre temple. Pour ça, il lui faut récolter suffisamment de fonds, en exauçant les prières, aussi stupides soit-elles. Pas facile d’être un dieu quand on est sans domicile fixe ! Mais le pire, c’est que Yato est insupportable, imbus de lui-même… Comment devenir populaire quand on est un dieu à la grosse tête?

Par Clémence, le 24 avril 2015

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Notre avis sur NORAGAMI #1 – Noragami tome 1

Noragami est fondé sur un concept que l’on retrouve souvent dans l’univers du shônen. La réalité est divisée en deux, il y a d’une part le monde des vivants, le « Shigan », et d’autre part le monde opposé, « Higan », dont proviennent les créatures les plus fantastiques, comme les dieux, les fantômes les esprits…

Yato veut se faire une place dans le Shigan. Pour cela, il répond à tous les appels, et à l’aide de son arme, un Shinki, il combat démons et fantômes pour sauver les humains. Seulement voila, son Shinki ne le supporte plus, et l’abandonne. Voila Yato sans temple, sans notoriété, et sans arme. C’est alors qu’il croise la route de la jeune Hiyori, qui se jette sous un bus pour sauver Yato. Hiyori, aux portes de la mort, à mi-chemin entre le Shigan et le Higan, acquiert alors la capacité de séparer son âme de son corps, et de voir toutes les créatures surnaturelles qui d’ordinaires sont invisibles aux humains. Elle n’aura d’autre choix que de seconder et suivre Yato, jusqu’à ce que celui-ci trouve un moyen de la rendre à nouveau humaine. Autant dire pas demain la veille.

On retrouve beaucoup d’humour dans ce manga quelque peu iconoclaste. Un dieu peut être un vrai loser, porter un jogging, et transpirer un peu trop. De même, le nouveau pouvoir d’Hiyori donne lieu à de nombreux traits d’humour, car lorsque l’âme d’Hiyori est projetée, son corps devient inconscient, parfois dans les situations les plus gênantes.

Le dessin manque peut-être encore de maturité, mais on sent une vraie maîtrise dans la construction et la finesse du trait, ce qui rend la lecture tout à fait agréable. Le récit quant à lui est plutôt classique au premier abord, mais une vraie originalité dans l’interprétation de ce thème un peu galvaudé (les dieux rencontrent les humains), donne un souffle nouveau au concept.

Un premier tome très prometteur, et une lecture bien agréable, qui nous promet de belles aventures rocambolesques et pleines d’humour.

Par Clémence, le 24 avril 2015

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