NOIR BURLESQUE
Noir Burlesque

Philadelphie, années 1950.
Caprice rentre chez elle, à son hôtel. Lorsqu’elle passe la porte, une voix lui demande de ne pas allumer. Cette voix appartient à un homme. Cet homme est assis dans le fauteuil.
Elle a de suite compris pourquoi il est là. On le nomme Slick. Et il est là pour se venger…

 

Par berthold, le 30 novembre 2021

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Notre avis sur NOIR BURLESQUE #1 – Noir Burlesque

Noir Burlesque est la nouvelle bande dessinée d’Enrico Marini, le dessinateur de Gipsy, de Rapaces, du Scorpion et auteur complet sur Les Aigles de romes et sur Batman, The Dark Prince Charming.
Sur Noir Burlesque, nous le retrouvons à nouveau scénariste et dessinateur.

Noir Burlesque, c’est du polar, du vrai, du noir.
Nous y retrouvons la grande période, celle des années 50, qui nous rappelle les films avec Humphrey Bogart entre autres.
Nous y retrouvons le "héros", le bad guy, beau gosse et charmeur, la femme fatale, ex-maitresse qui va se marier avec un patron de la pègre, à qui le héros doit de l’argent.
Nous y croisons des personnages hauts en couleurs mais aussi un flic, du genre honnête, et qui aimerait passer un accord avec ce "héros".

Slick est un dur à cuire. Un vrai. Il sait se mettre dans les emmerdes. Il sait jouer des poings et du flingue. Il a fait la guerre. Et il n’a jamais oublié Debbie, celle qui se fait appeler Caprice dorénavant et qui va se marier avec Rex, un boss de la pègre à qui Slick doit de l’argent.

Et Marini va nous faire suivre ces personnages dans ce récit qui débute de façon impressionnante avec ces "retrouvailles" dans une chambre d’hôtel. Puis, nous allons revenir quelques temps en arrière pour savoir comment tout en est arrivé là.
Le récit est prenant. Marini nous offre un très bon polar, dans la grande tradition du genre.
C’est aussi un très bel exercice de style venant de sa part.

Comme vous allez le constater, son dessin reste, certes, le même, mais il utilise surtout le noir et la blanc, avec des teintes grises, et se permet d’utiliser la couleur rouge pour mettre en valeur Caprice, par ses cheveux, ses lèvres ou sa robe. Elle met aussi en avant une voiture. Mais surtout, cela montre bien le sang. 
Les armes parlent, comme les poings.
Le rythme est bon. la mise en scène fort efficace.

Avec ce premier tome de Noir Burlesque, Marini arrive à nous surprendre une nouvelle fois et s’impose vraiment comme un artiste majeur dans le monde du neuvième art.
Ne passez pas à côté de cet excellent premier tome de cet étonnant polar noir "burleque".

 

Par BERTHOLD, le 30 novembre 2021

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