No Honor - le samouraï et le voleur

Hasard un est cambrioleur de très haut rang, spécialisé dans les oeuvres d’art. Une équipe du FBI spécialisée dans la recherche des oeuvres d’art fait appel au savoir d’une cambrioleuse repentie afin de mettre Hasard hors d’état de nuire.
Un soir, alors qu’il vole un sabre japonais dans un musée il se blesse avec, aussitôt sa vision se trouble et il commence à défaillir. Mais il parvient à ressaisir et à semer les forces de l’ordre. Mais ce qu’il découvre l’étonne, en fait, il cohabite dans son corps avec l’âme d’un samouraï mort depuis des siècles : Tanen le Yojimbo. Et cette âme n’a qu’une idée en tête, c’est de venger son honneur perdu en retournant au Japon.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur No Honor – le samouraï et le voleur

No Honor est un comics mêlant intrigue policière et récit fantastique. Faire entrer en collision un samouraï débordant de principes à son bushido vissé et un voleur cynique et sans vergogne peut sembler un peu voulue. Tant il est vrai que les contraire s’attirent, même si ici cette alliance n’était pas préméditée. Mais il faut avouer que le  duo entre Tanen, notre samouraï, et Hasard, notre voleur, fonctionne très bien. Et le récit de Fiona Avery met en place plusieurs courses poursuites qui parviennent à nous divertir. D’une part il y a celle dans le monde réèl entre Hasard et la police. D’autre part on trouve celle entre Tanen et son honneur, où les fantômes abondent.
A cela il faut ajouter le dessin de Clayton Crain qui nous dépeint des personnages aux traits très travaillés et détaillés. Ses personnages sont souvent sévères, Hasard lui est vraiment cynique. No Honor met en scène un monde sombre, souvent nocturne et qui se veut oppressant. On retrouve dans ce dessin certains éléments que l’on a pu voir dans l’univers de Spawn et les enquêtes de Sam & Twitch, séries sur lesquelles Crain a fait ses armes.
No honor, est un comics donc les codes ne sont pas compliqués à appréhender, sa lecture est assez aisée et peut paraitre sans surprise au vu du dénouement. Sans être l’oeuvre de l’année il demeure une lecture intéressante et divertissante.

Par Eric, le 18 mars 2007

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