NIRVANA
Première génération

2046.
Hurley Judd avait un emploi d’archiviste. Il etait sans histoire et avait une petite amie : Mya. Cette dernière était accro à une nouvelle drogue, le Nirvana. Cette drogue disperse les molécules humaines, les personnes Se déforment et se reforment. mais il peut y avoir un danger après se l’être injecté : le risque est de ne pas se reconstruire tel que l’on était avant. Mya a disparu comme cela un jour. Hurley ne s’est pas remis de sa disparition et la recherche. Pour cela, il est devenu un narco-flic et comme il s’est pris une seule fois du Nirvana, il peut infiltrer des réseaux de drogues. Il a fait modifier sa structure musculaire en s’implantant la mémoire d’un sportif. 
Alors que cela fait quelque temps qu’il est devenu policier, il commence à découvrir qu’il a des pertes de mémoires et que parfois, sans qu’il le sache, il agit bizarrement. Il se demande si ce n’est pas lié à la mémoire du sportif qu’on lui a injecté.
En attendant, il s’approche de Shamash, le créateur du Nirvana qui pourrait savoir où est Mya…

 

Par berthold, le 7 juillet 2011

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Notre avis sur NIRVANA #1 – Première génération

Nirvana, nouvelle série crée par Istin ( Lancelot, Les Druides, Le cinquième évangile…) et illustré par Arnaud Boudoiron (Husk) est un récit d’anticipation d’une grande qualité et qui s’avère être une très bonne surprise. Une histoire assez proche dans l’ambiance du Blade Runner de Ridley Scott et un excellent récit de science fiction.

Jean-Luc Istin nous surprend donc avec  cette histoire de drogues d’un nouveau genre. L’idée est très bonne et assez prometteuse dans l’ensemble. Il nous présente le personnage principal, Hurley Judd, qui d’un simple archiviste pas trop costaud devient un policier assez baraqué grâce à une nouvelle technique. Là, nous nous rapprochons du monde du comics où d’ailleurs vous retrouverez aussi un clin d’oeil à Iron Man. Istin brasse donc plusieurs idées intéressantes dans cette histoire. Il construit un récit policier bien tenu dans l’ensemble où l’ambiance ressort à chaque case. Le scénariste montre aussi sa capacité à écrire de la science-fiction de qualité.

Le tout est emballé et mis en images avec talent par Arnaud Boudoiron dont vous avez déjà pu apprécier l’art dans Husk . Ici, vous serez admiratifs devant ses planches, devant le dynamisme de son trait. Tout est en mouvement et il vous place dans l’ambiance avec une telle facilité que vous serez subjugué, hypnotisé par son travail. Il faut aussi souligner le travail aux couleurs de Vyacheslav Panarin qui s’avère être aussi une aide précieuse.

Nirvana : première génération est donc une très belle surprise que je vous conseille fortement !

 

Par BERTHOLD, le 7 juillet 2011

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