NIKLOS KODA
L'Océan

 
A l’issue d’une représentation de prestidigitation donnée par l’impressionnant Ho San Seko, Séléni suit le conseil qui lui a été donné par ce dernier et s’arrange ainsi pour aller chercher auprès de Xani Seo des informations sur la localisation possible de son père, Niklos Koda, qu’elle recherche. Sa quête lui fera rencontrer M. No Song qui découvrira en elle un potentiel énorme et acceptera alors de l’aider.

Niklos Koda s’est retrouvé dans un lieu qui lui est inconnu, aux côtés de Hali Mirvic et de celui qui se fait appeler l’Océan : le seul homme à avoir réussi à maîtriser le VIème livre et qui souhaite mettre en compétition des magiciens qu’il a rassemblés, les jugeant dignes de pouvoir vaincre le "SpiBorg"…

Koda sera soumis à différentes épreuves. Au cours de certaines, il aura tout le loisir de se remémorer différents moments importants de sa vie…
 

Par sylvestre, le 23 mai 2014

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Notre avis sur NIKLOS KODA #12 – L’Océan

 
Deuxième tome (sur trois) du cycle entamé avec l’album précédent qu’on avait tant espéré, ce nouvel opus de la série BD Niklos Koda est construit en deux parties distinctes. Il y a celle, la première, qui se déroule dans le monde "réel", et celle qui ensuite nous emmène dans un univers beaucoup plus envoûtant ainsi que dans le passé du héros magicien au bouc soigneusement taillé. On pourrait penser qu’entre les deux mondes le traitement soit complètement différent, que la part des choses soit faite grâce à un graphisme marquant bien l’écart existant entre les deux univers. Mais non. Au lieu de cela, au lieu de ternir un peu le "réel" pour que le côté magique en ressorte embelli, les auteurs ont choisi au contraire d’insuffler la magie des couleurs dans les situations vécues côté monde "normal". Ce qui fait que de la première à la dernière planche, tout est très joli, très beau, très coloré, très esthétique ! Oui, ce tome 12 est graphiquement magnifique, et d’entrée le superbe dessin de la couverture nous avertissait ! Côté scénario, il y a toujours ce petit quelque chose de désarçonnant, cette narration qui fait qu’on ne sait plus trop où se trouvent les frontières entre le tangible et l’imaginaire, entre le possible et l’utopique, mais l’effet opère toujours : anesthésiés qu’on est par la beauté des planches dessinées par Olivier Grenson et mises en couleur par Benoît Bekaert, Jean Dufaux peut nous embarquer dans les délires qu’il veut : on marchera ! Alors, en route pour la confrontation entre Koda et Mirvic. En route aussi pour en savoir un peu plus sur ce M. No Song dont le nom fera le titre du prochain album…
 

Par Sylvestre, le 23 mai 2014

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