NIKLOS KODA
A l'arrière des berlines

Les autorités françaises et le représentant d’une petite île doivent renégocier d’importants contrats pour l’exploitation de matières premières.
Etrangement, les différentes personnes qui étaient successivement en charge de ces négociations tombent malades les unes après les autres, ou sont victimes d’accidents.
Les services secrets français pensent que la délégation étrangère y est pour quelque chose.
Aussi, pour les contrer, font-ils appel à leur meilleur atout, Niklos Koda, afin qu’il séduise la femme du représentant et qu’il découvre le fin mot.

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NIKLOS KODA #1 – A l’arrière des berlines

Ah ! Encore un agent secret, me direz-vous… Oui, mais pas que, répondrai-je. Niklos Koda est un agent très spécial, qui a des relations assez bizarres et pour tout dire alambiquées avec ses supérieurs.
D’ailleurs, dans ce premier tome, on ne sait pas vraiment s’il fait partie de la boîte, si c’est juste un « pigiste » de luxe, un ancien membre mis à pieds et auquel on fait reprendre du service…

Dufaux reste assez flou sur le passé de son héros, et c’est tant mieux : cela participe grandement à faire de Koda un personnage fort singulier. Dragueur, un peu magicien, il a plus d’un atout entre ses mains, et se révèle très habile. Très charismatique aussi. C’est sa grande force. En plus, Dufaux lui prête une sorte d’humour un peu ironique, voire cynique. Ca m’a bien plu.

Le dessin est assez classique et parfois un peu figé, mais globalement, c’est convainquant et très agréable à lire. Olivier Grenson rend bien les scènes vaudoues ou ésotériques : couleurs, ambiance, tout cela ressort particulièrement bien à la lecture. C’est d’ailleurs un bon point de ce premier tome.

Même si les pistes sont multiples et que parfois le lecteur s’y perd, ce mélange de polar, avec un brin de surnaturel est très intéressant et convainquant. Niklos et sa petite société secrète ésotérique attire l’attention, et on devine que les personnages qui la composent vont intervenir de manière récurrente dans les albums à venir.

En somme, malgré quelques menues erreurs de jeunesse, ce premier tome vaut largement d’être lu.

Par PATATRAK, le 25 août 2004

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