NICO BRAVO
Nico Bravo et le chien d'Hadès

Nico Bravo travaille dans le magasin de Vulcain, avec ses camarades ils tiennent la caisse, vont ranger les rayons et orientent les divers divinités ou autres héros pour qu’ils puissent trouver les objets qu’ils cherchent ! Mais un jour, le "patron" fabrique plusieurs épées, dont une qui est assez impressionnante, avec plein de pouvoirs. Nico doit se résigner à la vendre à une mystérieuse héroïne qui se dit descendante de Beowulf (d’ailleurs elle s’appelle elle même Eowulf !!!) Une fois équipée, cette dernière part tout de suite en quête et son premier objectif c’est d’attaquer Cerbère pour le faire fuir de la porte des Enfers ! Mais une fois l’exploit accomplit, c’est le bazars, les morts sortent et vont envahir le monde, et plus particulièrement la boutique de Vulcain… Nico est bien décidé à tout remettre en ordre…

Par fredgri, le 27 avril 2020

Publicité

Notre avis sur NICO BRAVO #1 – Nico Bravo et le chien d’Hadès

Mine de rien, Nico Bravo reste le type même des albums que l’on peut trouver dans le catalogue des Éditions Kinaye. C’est initialement une série jeunesse, mais quelque soit l’âge, elle saura plaire à tous ! Ensuite, c’est une série assez barrée, fraîche et inventive, avec un dessin cartoony et des couleurs qui "pètent". Franchement, le charme opère tout de suite, on est complètement conquis à la fois par cet univers particulièrement dingue qui prend ses bases sur la mythologie grecque, mais qui dérape très vite vers autre chose !

Il faut dire que l’idée de base, le magasin de fournitures exceptionnelles de Vulcain est en soit une excellent idée, propice à tout un tas de petites trouvailles imagées qui font sourire (la Terre serait ronde comme un carré avec des angles… juste par exemple !). En plus, en anti-héros d’occasion, Nico Bravo est parfait ! Il prend l’aventure à bras le corps, se lance à la poursuite de la jeune Eowulf qui ne veut absolument pas se laisser distraire de sa mission. S’ensuit tout un tas de situations toutes plus colorées les unes que les autres, qui explorent les mythes, leurs grandes figurent, dans un savoureux mélange de genres…

Comment ne pas craquer pour ce premier album qui se dévore d’une traite, sans modération ?

Il faut bien avouer que les éditions Kinaye continuent d’explorer une production américaine en marge des gros éditeurs de comics, une production entièrement tournée vers un jeune public qui ne s’enferme malgré tout pas dans des préjugés, qui opte pour une approche moderne et dynamique !

Si ce n’est déjà fait, penchez-vous sur ce catalogue hors du commun, plein de belles petites perles… Et ça n’est pas fini !

Par FredGri, le 27 avril 2020

Publicité