New York Mi Amor

Brooklyn, New York, 1983.

Walter Eisenhower est un homme sans histoire qui vit dans cette ville avec sa mère. Il travaille pour la société Blitz, une entreprise qui s’occupe d’exterminer les cafards, blattes et autres insectes du genre. Un jour, Walter doit intervenir dans un immeuble de Wall Street et en prenant l’ascenseur, il remarque que l’immeuble a un 13ème étage. Il appuie sur ce bouton au lieu du douzième où il doit se rendre. En s’approchant de la porte 138, il va surprendre une conversation qu’il n’aurait pas du écouter et il s’est fait remarquer.
Depuis, Walter se sent suivi. Il se rend dans un bar où il y retrouve un de ses collègues, Luis. Il va remarquer que des hommes sont à ses trousses et Luis va l’aider à prendre la fuite. Chez Luis, Walter va lui raconter ce qu’il s’est passé et ce qu’il a a entendu…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur New York Mi Amor

New York.
Je n’y ai jamais mis les pieds dans cette ville et pourtant, il me semble la connaitre par coeur. Car c’est vrai que j’y ai souvent été y faire un tour grace aux films (merci Woody Allen, Martin Scorscese,…), les romans (merci paul Auster,…) ou la bande dessinée (merci Tome et Gazzotti avec Soda, merci à ill Eisner, merci les comics Marvel, etc…).
Et là, Casterman m’y a invité à repartir voir cette ville avec ce livre : New York Mi Amor.

En fait, New York Mi Amor reprend les œuvres de Tardi écritent par Legrand et Dominique Grange suivantes :

Le Tueur de cafards (qui fut publié en 1984 chez Casterman)
It’s so hard (qui fut publié en 1981 dans un hors-serie (A Suivre)John Lennon)
Manhattan (qui fut publié en 1979 dans le numéro 16 d’(A Suivre) spécial New-York)
Le meurtrier de Hung (publiée dans L’Echo des Savanes hors serie de 1982).

Le Tueur de cafards
est le récit le plus long. Il est scénarisé par Benjamin Legrand. Cette histoire utilise une trame de polar.Un homme qui se retrouve pris dans une spirale de violence alors qu’il aspirait à vivre une vie tranquille. Puis, on sent que cette histoire dérive vers autre chose comme dans un film de David Cronenberg ou de David Lynch. C’est une histoire assez intéressante et passionnante. J’ai bien accroché à cette intrigue.
Habitué à ce que Tardi nous fasse faire le tour de Paris dans ces séries comme Nestor Burma ou Adèle Blanc-Sec, j’ai été agréablement surpris par cette visite de New York. Je trouve que tardi y a bien rendu l’esprit, l’ambiance de cette ville mythique. Il a bien rendu ses immeubles particuliers, ses belles voitures, ses voitures de police, ses bars. Et puis, la noirceur, la tristesse des pauvres gens. Bref, que du bon. Et quelle bonne idée de faire ressortir le personnage de Walter grâce au rouge de son uniforme de boulot. L’ouvre peu à peu sombre dans la violence pour nous entrainer dans un final qui nous fait réfléchir.

Les autres récits courts nous font aussi parcourir les rues de cette ville avec ce sosie de John Lennon et qui nous ramène à ce jour funeste qui vit l’assassinat de ce Beatles, ou encore le désespoir et la solitude de ce pauvre hère dans Manhattan et un retour sur la guerre du Viet-Nam avec Le meurtrier de Hung qui est une histoire de vengeance.
De biens beaux récits servis par un dessinateur au top de son talent : quel superbe noir et blanc.

Vous avez droit aussi à deux textes de Benjamin Legrand : "we loved New York" et "Nécromobile".

Ce New York Mi Amor est une excellente surprise, une bone idée qui permettra à certains d’entre vous de découvrir d’autres facettes de Tardi.

Allez, montez donc dans ce Yellow cab et venez parcourir les rues de Brooklyn,  Manhattan en compagnie de Tardi, grange et Legrand.

Par BERTHOLD, le 20 avril 2009

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