NEURO
Vieillesse rampante

Pour rembourser l’énorme dette de 5 millions de yens qu’elle a contractée, Yako doit chercher un emploi. Mais le temps presse, et après avoir dépensé toutes ses (maigres) économies dans l’illusion de rapides et juteux placements boursiers, Yako doit se rendre à l’évidence : si gagner un maximum d’argent en un minimum de temps était facile, ça se saurait !

Résignée, elle va alors avoir la chance de croiser une mystérieuse femme qui va lui donner un mouchoir. Ce mouchoir s’avèrera avoir une très grande valeur, assez grande en tout cas pour que Yako parvienne à éponger ses dettes après avoir réussi à le vendre…

De retour auprès de Neuro, une nouvelle énigme va se présenter à eux…
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2010

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Notre avis sur NEURO #12 – Vieillesse rampante

La première partie de ce livre est marrante à lire autant que sa chute laisse pantois. La série Neuro y passe le cap du chapitre numéro 100 et s’il est rigolo, effectivement, au début de ce volume, de voir la pauvre Yako se débattre pour essayer de lever une somme faramineuse en un temps record, la solution à son problème (la vente d’un mouchoir d’une valeur de 10 millions de yens que quelqu’un dans la rue lui a donné !) se montre on ne peut plus utopique et abrupte…

Elle est en tout cas la solution idéale pour l’héroïne, pantin de Neuro le mange-mystères, pour l’auteur, aussi, qui ainsi ne se perd pas dans un hors sujet, et lance d’une agréable manière "charnière" la suite des aventures de notre binôme d’enquêteurs de papier hors du commun.

Le style graphique ne change pas. On retrouve du bon dans tout ce qui est représentations matérielles ou détails d’arrière-plans et du moins bon particulièrement dans le dessin des visages qui souvent, malheureusement, ne sont pas des plus jolis même s’ils savent se montrer expressifs.

Les enquêtes que mènent Yako et Neuro sont quant à elles toujours aussi surprenantes, le fantastique aidant pour beaucoup dans cette originalité qu’on ne retrouvera pas dans des séries comparables. C’est ce côté loufoque SF techno fantastique magique et sombre qui fait la spécificité de cette série et qui lui donne ces accents qu’on ne retrouve pas ailleurs. Les fans le savent bien…
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2010

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