NESTOR BURMA
Micmac moche au Boul'Mich

Quai Saint-Bernard, face à la halle aux vins. Une nuit de novembre, sans lune. Un jeune homme est dans une 2CV, une arme à la main. Puis une détonation : un coup de feu…

Un mois plus tard. Jacqueline Carrier est venue voir Nestor Burma dans son bureau. Elle voudrait que le détective prenne l’enquête concernant la mort de son petit ami : Paul Leverrier, que l’on a retrouvé mort dans sa 2CV, l’arme encore fumante dans sa main. La police, bien sûr, conclut au suicide. Mais Jacqueline n’y croit pas. Burma veut bien l’aider, mais à première vue, il s’agit bien d’un suicide. Il se propose quand même de reprendre l’enquête. Il se rend au 36 où Faroux lui présente l’inspecteur chargé de l’affaire. Au vu du dossier, Burma ne voit pas autre chose qu’un suicide. Et en esperant que la jeune fille fasse le deuil de la mort de Paul, il continue de poursuivre ses investigations…

Par berthold, le 27 octobre 2015

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Notre avis sur NESTOR BURMA #10 – Micmac moche au Boul’Mich

Après la prépublication format journal et en noir et blanc, en trois numéros, du dernier Nestor Burma : Micmac moche au Boul’Mich, Casterman propose l’album version couleur.

Nicolas Barral est de nouveau au poste d’auteur, après Tardi et Moynot, pour nous raconter les aventures de Nestor Burma, le détective créé par Léo Malet.
D’entrée, Nicolas Barral nous place l’intrigue avec la mort de ce jeune homme dans sa voiture et peu à peu, il nous fait découvrir, lors de l’enquête de Nestor Burma, des personnages qui pourraient avoir un lien avec le défunt. Mais comme Burma, pour l’instant, le lecteur arrive à la même conclusion : ce serait un suicide. Barral maintient le suspense et nous balade dans un autre quartier de Paris.
Puis, tout comme le détective, nous croisons quelques personnages qui semblent avoir des choses à se reprocher. Et, là, l’intrigue prend toute sa saveur. Le lecteur se laisse emporter par l’affaire et cherche à démêler ce mic mac pour connaitre la vérité.
Barral réussit à maintenir le suspense jusqu’au final, où la conclusion, à la hauteur de l’intrigue, n’en finit pas de nous surprendre.

Le dessin de Nicolas Barral est efficace et superbe. Ceux qui ont pu voir la version noir et blanc, savent de quoi je parle. L’artiste fait revivre ces quartiers de Paris, des années 50, avec ces voitures et nous donne vraiment l’impression d’être à cette époque. La couleur apporte un plus à l’oeuvre. Elle est complémentaire du dessin de Barral.

Bref, Micmac moche au Boul’Mich est est excellente adaptation de l’oeuvre de Léo Malet. C’est une bande dessinée de qualité que je vous recommande chaudement !

 

Par BERTHOLD, le 27 octobre 2015

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