NESTOR BURMA
Micmac moche au Boul'Mich - Prépublication complète en 3 numéros

Quai Saint-Bernard, face à la halle aux vins.
Une nuit de novembre, sans lune.
Un jeune homme est dans une 2CV, une arme à la main. Puis une détonation : un coup de feu…

Un mois plus tard.
Jacqueline Carrier est venue voir Nestor Burma, dans son bureau. Elle voudrait que le détective prenne l’enquête concernant la mort de son petit ami : Paul Leverrier, que l’on a retrouvé mort dans sa 2CV, l’arme encore fumante dans sa main. La police, bien sûr, conclut au suicide. Mais Jacqueline n’y croit pas. Burma veut bien l’aider, mais à première vue, il s’agit bien d’un suicide. Il se propose quand même de reprendre l’enquête. Il se rend au 36 où Faroux lui présente l’inspecteur chargé de l’affaire. Au vu du dossier, Burma ne voit pas autre chose qu’un suicide. Et en esperant que la jeune fille fasse le deuil de la mort de Paul, il continue de poursuivre ses investigations…

 

Par berthold, le 3 septembre 2015

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Notre avis sur NESTOR BURMA #01 – Micmac moche au Boul’Mich – Prépublication complète en 3 numéros

Avant la publication en version cartonnée et couleurs du prochain Nestor Burma : Micmac moche au Boul’mich, Casterman nous propose une prépublication en trois numéros façon journal, comme pour les enquêtes précédentes de Nestor Burma.

Nicolas Barral continue dans sa lancée après le précédent opus, l’adaptation du personnage crée par Leo Malet et dont Tardi a su faire un des personnages phares du neuvième art. Ce premier numéro est très prenant. Barral nous place l’intrigue et peu à peu nous fait découvrir, lors de l’enquête de Burma, des personnages qui pourraient avoir un lien avec le défunt. Mais comme Burma, pour l’instant, le lecteur arrive à la même conclusion : ce serait un suicide. Barral maintient le suspense et nous balade dans un autre quartier de Paris.

Le noir et blanc permet d’admirer le magnifique travail du dessinateur. De plus le grand format nous propose de mieux observer le travail remarquable de Barral. Et ces personnages, certains ont d’excellentes gueules et les décors d’époque sont très réussis.

Comme un vrai journal on a droit à des pubs et à des articles d’époque comme par exemple sur le film Les Tricheurs de Marcel Carné (1958).

Un premier numéro à ne pas manquer en ce mois d’août 2015 en attendant la suite et l’album !

 

Par BERTHOLD, le 3 septembre 2015

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