NESTOR BURMA
Les Rats de Montsouris

Paris, l’Été 1955. Nestor Burma vient d’être engagé par deux clients d’un même quartier. D’un côté, Ferrand, un ancien camarade de captivité et de l’autre, un riche bourgeois, ancien juge, aujourd’hui victime d’un maître-chanteur. Le détective comprend vite que les deux affaires, qui, à première vue, n’avait rien de commun, sont, en fait, liées. Elles ont pour point commun un célèbre gang de cambrioleurs.

Par berthold, le 17 septembre 2020

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Notre avis sur NESTOR BURMA #13 – Les Rats de Montsouris

Un nouveau Nestor Burma, cela ne se refuse pas !
Au scénario de cette adaptation, nous retrouvons Emmanuel Moynot qui, cette fois, laisse sa place de dessinateur à un nouveau venu dans l’univers graphique imaginé par Tardi, François Ravard.

Nous suivons le détective dans le 14ème arrondissement, où, à partir d’une petite affaire de maitre-chanteur et d’un coup de main à un ancien compagnon de détention, il se retrouve dans une affaire bien plus complexe qu’il n’y parait. L’enquête est prenante jusqu’au dénouement. Nous croisons une quantité de personnages malfaisants et quelques connaissances, parmi les "fideles" de Burma. En plus d’une très bonne intrigue, nous visitons aussi le 14ème arrondissement de Paris et quelques uns de ses lieux emblématiques.
Moynot s’amuse avec les personnages et les situations mises en scène dans l’album. Les dialogues sont très bons et sonnent juste, avec ce qu’il faut de mots d’argot, de tiques de language typiques des petites frappes.

François Ravard s’adapte avec les honneurs à l’univers graphique de Tardi. Tout est parfait, le style et la mise en page. Il nous propose du très beau boulot. Les décors de Paris et du 14ème sont superbes, les années 50 fort bien représentées, c’est très dynamique, il ne nous laisse que peu de répit. Son Nestor Burma, tout comme Hélène, la secrétaire, sont parfaits. Ravard se place en digne héritier de Tardi.

Une très bonne lecture, une enquête qui ravira les amateurs et permettra aux nouveaux lecteurs de découvrir une adaptation très réussies.
Du bon polar à l’ancienne, comme on aime et qui fait du bien !

Par BERTHOLD, le 17 septembre 2020

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