NESTOR BURMA
L'envahissant cadavre de la plaine Monceau

9 mars 1959. Burma se rend avenue de Wagram à la demande d’une cliente, Jeanne Désiris. Mais une surprise l’attend derrière la porte : il découvre la bonne inanimée derrière la porte, puis les cadavres de Jeanne Désiris et de son mari. Apparemment, l’homme a tué sa femme avant de se suicider.
Quelques temps plus tard, Burma est engagé par l’actrice Dany Darnys pour retrouver une femme qui lui ressemble, et qui se fait passer pour elle en faisant des photos dévêtues. Burma accepte et ne se doute pas qu’il pourrait y avoir un lien entre cette affaire et celle des Désiris.

Par berthold, le 30 novembre 2009

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2 avis sur NESTOR BURMA #7 – L’envahissant cadavre de la plaine Monceau

Après vous avoir proposé la version noir et blanc façon journal en trois numéros, Casterman vous propose la version couleur de ce nouveau tome de la série Nestor Burma. Cette aventure nous permet de retourner en cette année 1959 et de faire un tour dans la ville lumière. En fait, nous allons rester surtout sur un arrondissement de Paris, comme dans les autres titres. J’aime bien ces vieilles voitures, cette ambiance, cette façon de parler et les enquêtes du fameux détective de l’agence Fiat Lux. 
Le récit démarre plutôt bien et le lecteur est pris dans l’histoire. Les codes du genre policier sont très bien respectés ici. L’enquête et le suspense sont donc maintenus jusqu’au bout. Le lecteur et l’amateur seront donc gâtés de ce côté-là aussi. Les personnages principaux, comme les secondaires, sont très attrayants.
Emmanuel Moynot a su s’accaparer le personnage de Burma sans faire oublier celui de Tardi. Il a su lui aussi donner une certaine ambiance et ce avec la couleur. J’aime bien son style, assez personnel en fait et proche de Tardi pour cette série.
Déjà trois tomes que Moynot a les enquêtes de Burma bien en main, et nous n’allons pas nous en plaindre. Venez donc prêter main forte au détective de la l’agence Fiat Lux, vous ne serez pas de trop.

Par BERTHOLD, le 30 novembre 2009

Pour Emmanuel Moynot c’est son troisième tome dans la série Nestor Burma, et il faut bien reconnaitre que passer après Jacques Tardi n’est pas forcement un exercice aisé… Mais Moynot s’en tire parfaitement bien : il réussi à inscrire sa « patte » sans pour autant trahir tout le travail de Tardi. Son trait fin et élégant est épaulé par la très belle mise en couleur de L. Yérathel qui instaure une atmosphère confinée en parfait accord avec l’intrigue suintant la sordidité banal du fait divers.

L’envahissant cadavre de la plaie Monceau est une adaptation pleinement maîtrisée qui devrait ravir les amateurs de polars noirs à « l’ancienne ».

Par melville, le 10 juin 2010

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