NESTOR BURMA
Boulevard...Ossements

Ce jour de printemps, c’est un peu la fête à l’agence Fiat Lux. Burma et Hélène dansent et s’offrent le champagne pour arroser leur billet gagnant à la loterie. Mais ce moment joyeux est vite interrompu par un coup de sonnette. Un homme attend pour voir le détective. Burma le reçoit. Il se nomme Omer Goldy, un diamantaire de la rue Lafayette qui voudrait embaucher le détective pour prendre des renseignements sur un certain Pou Tchang-Pou, un restaurateur de la rue de la Grange-Batelière.
Au grand désarroi d’Hélène qui se voyait prendre des vacances, Burma accepte. Ensemble, ils se rendent dans le restaurant de Tchang-Pou. Burma laissant sa secrétaire à table, il part fureter dans les bureaux au dessus du restaurant. Ce qu’il découvre n’est que le début de nouvelles sources d’ennuis…

 

Par berthold, le 13 mai 2013

Notre avis sur NESTOR BURMA #9 – Boulevard…Ossements

Le retour de Nestor Burma, le célèbre détective de l’agence Fiat Lux crée par Léo Malet dans une nouvelle enquête, cela ne se rate pas !
Cela faisait un moment que nous n’en avions pas vu d’aventures de Burma en magasin. Il commençait à me manquer ce gars-là, ainsi que sa belle secrétaire, Hélène.
Après les tomes de Tardi, puis les deux d’Emmanuel Moynot, un nouvel auteur s’est engagé dans la voie des adaptations des romans de Léo Malet. Cette fois ci, il s’agit de Nicolas Barral, bien connu des lecteurs pour les séries Baker Street ou Les aventures de Philip et Francis, mais aussi pour la série Mon pépé est un fantôme où il se charge là de la partie scénario. Cette fois-ci, il prend en charge le dessin et le scénario pour Boulevard…Ossements.

Forcément, il est attendu au tournant avec cette adaptation. Certains s’étonnent peut être de le voir sur cette série, certains critiquent ce choix. Mais ils auraient bien tort ! Car Nicolas Barral fait de l’excellent travail.

Déjà, dès la première page, c’est une bonne surprise. D’entrée, j’ai accroché. On est embarqué tout de suite dans cette nouvelle enquête.
L’intrigue démarre bien. C’est rythmé, il y a de l’humour – ah, les scènes avec Hélène sont fort réussies -, il y a de l’action et du suspense. Nous retrouvons aussi les compères habituels du détective tel que Zavatter. L’ambiance est toujours au rendez vous.
Barral fait ressortir tout l’intérêt du texte de Malet, il en retire le meilleur. Il insuffle un bon suspense dans cette enquête qui arrive à tenir le lecteur en haleine et qui fait qu’il ne lâche pas son livre avant d’arriver à la dernière page.
L’intrigue est bien construite et bien mise en scène.

Je me posais la question de savoir ce qu’allait donner le trait de Barral. Ma foi, c’est vraiment du très bon travail. Hélène a beaucoup de charme sous son coup de crayon inspiré. Il fait revivre le Paris de l’époque et donne ainsi aux divers personnages croisés dans ce récit de bonnes têtes. La scène dans le bistrot vers la fin de ce numéro est un grand moment.

Casterman avait eu la bonne idée de pré-publier cette nouvelle aventure de Nestor Burma façon journal sous le titre L’étrangleur en trois numéros. Un must pour les amateurs qui ont pu découvrir de cette façon en avant-première "Boulevard… Ossements". Je suis sûr qu’ils ne rateront pas non plus cet album. Tout comme les amateurs de bons récits policiers, des enquêtes de Nestor Burma ou tout simplement d’un bon livre !

Boulevard…Ossements est une agréable surprise que je vous invite à partager !

 

Par BERTHOLD, le 13 mai 2013

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