Nerrivik

Nerrivik est la plus belle, mais elle ne veut pas se marier, malgré les prétendants que lui propose son père. Et il viennent des plus lointaines glaces pour la voir, les plus vaillants chasseurs, les meilleurs pêcheurs, même l’homme ours… Non, rien ni personne ne peut faire changer d’avis la belle ! Et son père finit par se lasser, il la force un jour à partir avec l’homme oiseau… Mais Nerrivik finit par se rendre très vite compte que les promesses de son "époux" n’étaient que du vent…

Par fredgri, le 27 décembre 2009

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Notre avis sur Nerrivik

Quelle magnifique découverte.
Dès les premières pages nous nous retrouvons dans une sorte de vieux conte, de ceux qui se transmettent de bouches à oreilles, comme le fait cette vieille femme qui raconte ce récit. Le texte est minimaliste mais très sensible et fin. C’est un vrai plaisir de lecture, il se laisse découvrir lentement, au grès des images qui jouent très habillement avec les masses de blanc, avec les silhouettes, avec cette atmosphère très douce ou encore assez sèche à certains endroits.
Lire cet album n’est donc pas uniquement un acte de lecture, ça n’est pas seulement une affaire de Bd, mais avant tout c’est une expérience poétique, pleine d’émotion. J’ai vraiment ressentit de la légèreté, malgré le ton assez mélancolique de l’ensemble, même à la fin, quand l’histoire prend un tournant plus réaliste et donc plus desespéré. En effet, Ana Rousse a un trait très minimaliste, lui aussi, mais très délicat surtout, il y a vraiment une attention portée à la gestion de l’espace, à l’équilibre entre le noir et le blanc, le rythme de la narration. C’est le premier album de cette jeune illustratrice lyonnaise et j’ose dire que c’est un véritable coup de maître d’une très grande sensibilité.
Un très bel album avec qui finir cette année en douceur.

Par FredGri, le 27 décembre 2009

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