River of ghosts

La fille du capitaine Nemo, Janni Dakar, qui a 80 ans, a entendu qu’Ayesha était de retour d’entre les morts, elle la soupçonne de préparer une attaque. Elle décide alors de s’embarquer à bord du Nautilus et de partir à sa recherche, malgré le scepticisme de ses proches et alliés.
Janni emmène à son bord le colonel Mors (de la famille des Robur), et elle s’adjoint les services d’un certain Hugo Coghlan comme garde du corps. Le voyage commence donc et très vite la piste d’Ayesha s’avère plus solide qu’on ne pouvait le penser…

Par fredgri, le 13 mai 2015

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Notre avis sur River of ghosts

Alan Moore revient donc signer ce troisième volet des aventures de Janni Dakar, la fille du capitaine Nemo, mais on sent bien aussi que progressivement l’intérêt du scénariste s’épuise, ou tout du moins qu’il peine à se passionner pour ce récit.
L’intrigue fonctionne très bien, mais elle reste particulièrement linéaire et molle pour du League of extraordinary gentlemen. On démarre sur une idée assez simple, Janni se sent menacée par le retour d’Ayesha (lire le roman "Elle" de Rider Haggard, le créateur d’Allan Quaterman d’ailleurs !) et décide de prendre les devants en allant débusquer elle même son ennemie… Et le propos ne va guère plus loin, si ce n’est qu’évidemment le monde qui s’ouvre devant nous recèle de mille et une trouvailles et que c’est bien sur captivant.
Mais pour le coup Moore ne s’interroge plus vraiment sur la matière même du roman populaire. Les références sont toujours là, mais c’est somme toute assez maigre. Avec cette trilogie je pense que le scénariste anglais a voulu revenir vers les fondamentaux et s’est contenté de simplement raconter des récits d’aventure, sans forcément jouer sur la meta-fiction. Et pourquoi pas en effet, d’autant que cela reste de bonnes histoires ! Mais on garde sans cesse le sentiment que Moore se contente de suivre son idée sans aller l’agrémenter plus que ça de pistes périphériques, d’où une impression de fadeur générale !

En contre partie, Kevin O’Neill continue de bien s’éclater sur ses planches, c’est souvent spectaculaire, avec un plaisir évident à rajouter des petits éléments dans les coins, qui rendent cette lecture des plus délectables !

On ne sait toujours pas si Moore et O’Neill continueront de proposer des projets LOEG dans le futur, on croise les doigts pour qu’il y en ai d’autres, et si possible de plus grande ampleur, pourquoi pas !
En attendant la traduction prochaine (en juillet normalement) je vous conseille cette lecture qui détend, sans grande prétention !

Par FredGri, le 13 mai 2015

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