NELSON
Déplorable surprise

Julie est secrétaire, un jour, elle voit un diablotin envahir sa vie, il s’appelle Nelson, il est orange et aime particulièrement faire des bêtises…

Par fredgri, le 15 février 2016

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Notre avis sur NELSON #16 – Déplorable surprise

Depuis combien de temps n’ai-je pas lu de Nelson, je veux dire autrement que dans les pages de Spirou ?
Je mentirais en vous disant que ça me manquait, loin de là, mais bon, parfois ça peut valoir le coup de se rattraper, de redécouvrir l’humour débridé de cette série, replonger dans l’humour haute volée "qui ne se répète jamais"… Et me revoilà qui tiens cet album, qui soulève la première page…

Mais Nelson reste Nelson, avec cette étrange impression finalement de le retrouver à l’exacte place ou on l’avait laissé ! Les gags continuent leur bonhomme de chemin en répétant à l’envie la même formule que depuis le début… La jeune femme célibataire qui se laisse envahir par ce diablotin orange qui plombe à la fois son quotidien, qui ruine tout ses éventuels plans pour davantage se sociabiliser ou pour concrétiser un plan à deux, sans parler de sa vie de bureau qui glisse de plus en plus vers le pathétique !
Julie est jolie, on l’aime bien, mais elle ne restera qu’un faire valoir, enlisée dans une routine bande dessinée ou l’auteur peine à simplement la sortir de cette caricature qu’elle est, ou à trouver une idée qui sorte du lot ! Bon, c’est vrai qu’il y a régulièrement deux ou trois gags très bien vus (comme Julie qui prend son bain, et Nelson qui y verse de la poudre à gelée), mais globalement on retrouve la même chose que dans les précédents albums ! L’exemple type de la série qui tient son créneau, invariable succession des mêmes gags, encore et encore… Un peu comme lorsqu’on lit les Blondes…
Les lecteurs des débuts sont partis vers d’autres horizons bédéesques et les nouvelles générations rient du même rire tonitruant, comme ceux qui redécouvriront la série dans 10 ans…
Parce que même si ça ne fonctionne pas trop sur moi (pourquoi pas) je peux reconnaître que l’humour de Nelson peut parfois encore être efficace, malgré tout ! On regrette juste que Bertschy se cantonne sempiternellement dans la même recette depuis le début, ne proposant qu’assez peu de vraies variations. Ce qui donne l’impression en lisant un album de tous les avoir lu…

Pour les amateurs…

Par FredGri, le 15 février 2016

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