NEIGE FONDATION
L'écharneur

Dans cette Europe, plongée dans un hiver moyenâgeux, où le mal d’Orion se répand comme la peste, menaçant l’humanité d’extinction tout comme le fit en son temps la pandémie de peste noire, l’avenir de l’homme repose sur un sérum détenu par le clan de l’Hospitalerie.
Mais ce sérum est en train de muter et va à très court terme perdre toute efficacité. Seule solution, retrouver le biologiste qui serait capable de rétablir le dosage. Malheureusement, cet homme à quitté l’hospitalerie pour se réfugier dans Zone-Paris. Une expédition est montée pour partir à sa recherche.

Par olivier, le 27 novembre 2011

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Notre avis sur NEIGE FONDATION #2 – L’écharneur

Le mal d’Orion, affection abominable et monstrueuse, qui transforme les êtres humains en zombies cannibales pourrait être sur le point remporter la victoire et d’amener les humains d’Europe vers l’extinction. Le stock de sérum mutant, il sera inefficace sous quinze jours. Lenton doit partir à la recherche de son frère, biologiste de génie qui avait quitté l’Hospitalerie suite au suicide de sa femme dont il rendait Lenton responsable.
Alors que nombre de dangers guettent les membres de cette expédition, hors-clans, crève-la-panse, horde de loups, un danger plus insidieux et mortel les guette, parmi leurs membres, un traitre à la solde de l’Echarneur s’est introduit.
Arrivés aux portes de Paris, l’équipe menée par Lenton décide d’emprunter un ancien tracé de chemin de fer afin d’éviter de traverser la ceinture banlieue, au risque de tomber sur les Gaspards, créatures souterraines qui se nourrissent de chair humaine.
Lenton et son groupe ne sont certes pas partis pour un piquenique et leur entreprise aura bien des répercussions au-delà de cette mission.
Si l’humanité est en péril, c’est une histoire familiale qui sert de liant au scénario, tout autant que les sentiments de haine et de vengeance qui animent les protagonistes et qui apporte de la densité à l’histoire

Nos deux co-scénaristes, fusionnent un scénario d’aventure avec une fable humaniste, car, c’est bien de la science dont il est question depuis le premier titre de la série et des risques de la manipulation des virus et plus généralement de tout ce qui tend à contraindre la nature.
Même les objectifs les plus louables peuvent virer au cauchemar et la frontière peut être ténue entre le bien et le mal entre la découverte salvatrice et le mal funeste.
Un scénario qui est d’une fluidité merveilleuse, l’art des deux coscénaristes, Didier Convard et Eric Adam est tout entier dans cette gestion de l’action et des rebondissements qui entretiennent le rythme dense de l’aventure tout en distillant un soupçon d’écologie et de respect de la nature.

Parfaitement soutenu par le dessin de Didier Poli qui nous offre une superbe vision de Paris vu des toits de Notre Dame, un Paris dévasté, ville fantôme sous la neige dont on devine qu’elle assourdit tous les bruits
Poli a décidément le chic pour placer la caméra et rendre par son dessin une ambiance post apocalyptique crédible. Un récit rythmé par de brutales accélérations où monte l’adrénaline en de violents combats et des instants plus calmes en apparence mais où toute la tension qui anime les acteurs est presque palpable.

Il est vrai que depuis le lancement de la série Neige en 1987, les récits sur un univers post apocalyptique, que ce soit en bande dessinée ou au cinéma, se sont multipliés avec plus ou moins de bonheur. L’impression de déjà vu est donc parfois à la limite de la persistance rétinienne, mais l’univers de Convard et Adam est une mécanique bien rodée, pensée dans son intégralité et qui fonctionne très bien.

Par Olivier, le 27 novembre 2011

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