NATACHA
Cauchemirage

Le richissime Jédédiah Lee Crawfish vit à plein temps à bord de son 747 personnel. Cependant son équipage a été récemment attaqué alors qu’il se rendait vers l’aéroport. Natacha, l’hôtesse de l’air et le capitaine Turbo qui se dirigent vers leur propre appareil sont soudain réquisitionnés par le milliardaire afin d’assurer l’intérim… Devant les lubies du riche homme d’affaire, de ses invités et d’une prise d’otage qui se déclare, à la surprise de tous, Natacha va devoir prendre des initiatives pour sauver ce vol du désastre !

Par fredgri, le 1 juin 2014

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Notre avis sur NATACHA #14 – Cauchemirage

En 89, la série Natacha quitte le catalogue de Dupuis pour venir grossir celui de Marsu Production qui sera désormais, et pour une demi-douzaine d’albums, son éditeur attitré. Pour ce premier album on retrouve le scénariste Mythic aux côté de Walthery qui continue d’assurer les dessins, assisté par Mitteï pour les décors !
Pour ce premier album, la formule habituelle continue de bien fonctionner. La belle Natacha, avec son caractère bien trempé, se retrouve en pleine prise d’otage, au service d’un richissime homme d’affaire aux exigence très particulières. Tout est prétexte à exacerber les différentes personnalités, pour jouer sur les oppositions et amener Natacha à se rebiffer. Mythic et Walthéry caractérisent très bien tout ce petit monde, n’échappant pas, pour autant, aux gros stéréotypes du genre…

Le scénario n’est pas des plus originaux, c’est vrai, malgré tout il reste efficace et rondement bien mené. Suffisamment en tout cas pour justement nous présenter une histoire plutôt captivante, pleine d’humour, mais aussi de tension au fur et à mesure que la prise d’otage dérape. Walthery glisse des clins d’œil à ses amis un peu partout (allant même jusqu’à mettre un hologramme du Marsupilami !!!), c’est truculent et vraiment bien vu.
Mine de rien on passe un excellent moment à redécouvrir cette héroïne qui ne prend pas une ride, arborant toujours son petit tailleur moulant avec beaucoup de charme.

La transition avec ce nouvel éditeur se passe donc d’une très agréable façon, assez classique, c’est vrai, mais pourquoi pas !
En contre partie, on sent aussi que les auteurs se cantonnent trop souvent dans les grosses ficelles de la série, on regrette juste que Walter n’apparaisse finalement que très peu, mais il se rattrapera certainement dans le prochain volume !

Sans être la série du siècle Natacha continue donc son bonhomme de chemin, pour notre plus grand plaisir !

Par FredGri, le 1 juin 2014

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