NARUTO
Tome 30

L’équipe de Naruto et celle de Gaï se sont retrouvées devant le lieu de détention de Gaara. Nul ne sait s’il n’est pas déjà trop tard pour le sauver.
Mené par Neji, Gaï et ses disciples partent à la recherche des sceaux protégeant l’entrée de la grotte afin de les détruire. Au moment où ils parviennent à leur fin, ils réalisent qu’un piège vient de se refermer sur eux. L’entrée est bien dégagée mais ils ne pourront revenir aider l’équipe de Kakashi. Des adversaires, à leur image et avec toutes leurs compétences, viennent de se dresser devant eux.
De leur côté, Kakashi et son équipe pénètrent dans l’antre de l’ennemi. Devant eux, gît Gaara, sans vie.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NARUTO #30 – Tome 30

Ce volume marque le début de l’affrontement entre Naruto et le groupe Akatsuki. Si l’on pouvait espérer à la fin du tome 29 que Gaara serait sauver in extremis, le mystère est levé dès les premières pages. Vidé du chakra de son démon, il a perdu la vie.
Même si l’on pouvait envisager cette issue comme possible, il faut admettre que la perte de ce personnage miroir pour Naruto est un peu expéditive. On passe du sauvetage à la vengeance en un claquement de doigts.
S’il est vrai qu’il fallait apporter du sang neuf dans le clan des méchants, un peu de finesse n’aurait pas été de trop.

L’auteur, comme à son habitude, sépare les protagonistes pour ensuite en mettre un en lumière. Les équipes de sauvetage se séparent, menant chacune leur combat mais le récit se centre sur Sakura. Un éclairage qui permet de mettre en valeur son apprentissage et surtout de faire sortir de sa cachette un nouveau vilain. Côté mocheté, il faut reconnaître qu’il n’est pas loupé, du moins dans les premières pages ; parce qu’en réalité, il s’agit d’un vilain à tiroirs ! On pensait qu’il s’agissait d’un homme tortue-scorpion mutant mais en fait, c’est un amas de marionnettes cachant un gamin à la bouille d’ange !
Une chose est sure en revanche : il semble plus rotor qu’Orochimaru. Il est l’origine du décès de plusieurs membres de son clan et n’a pas hésité à transformer son propre corps en machine pour arriver à ses fins.
Le rythme du combat semble un peu convenu : les adversaires se jaugent, se poussent dans leurs retranchements pour mieux révéler leurs capacités ; le tout à grand coup d’abnégation, de souffrance et de sacrifice.

Côté graphisme, la qualité reste la même par rapport aux précédents volumes. Le trait est fin, les fonds très clairs, les effets de mouvement accentués par les lignes de vitesse et le hachurage.

Bref, ce volume est dans la droite de ligne des précédents et ne décevra pas les fans du jeune ninja.

Par KOMORI, le 10 septembre 2007

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