NARUTO
Tome 29

Sakura, Naruto et Kakashi ont enfin atteint le village du sable. Les membres de Suna sont sans nouvelle de Gaara, et Kankuro, qui s’était lancé à la poursuite des assaillants, ne doit sa survie qu’à l’intervention de Sakura.
Ils ne peuvent se permettre de perdre trop de temps s’ils veulent avoir une chance de stopper Akatsuki ; alors, après avoir préparé suffisamment d’antidote pour Kankuro, pris quelques renseignements sur leurs adversaires, ils reprennent la route, accompagné de Maître Chiyo.
Pendant ce temps, les membres d’Akatsuki ont rejoint leur territoire et ont entamé le rituel d’extraction. Il leur faudra trois jours et trois nuits pour mener à bien leur manœuvre et s’emparer du démon scellé en Gaara. Ils n’ont donc pas d’autre choix que d’envoyer deux des leurs ralentir les équipes de Konoha lancées à leurs trousses.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NARUTO #29 – Tome 29

Ce volume se poursuit tambour battant toujours sur le mode de la course contre la montre. Le lecteur rencontre peu de temps mort, les instants de poursuite étant utilisés pour expliquer les rituels, les questionnements intérieurs des personnages.

On découvre enfin la véritable nature des démons emprisonnés dans les corps de Naruto et Gaara et les motivations des chefs de clan. Conscients de la puissance quasi illimitée que procurerait la maîtrise d’un tel démon, ils ont fini par chercher un moyen de la canaliser, de l’apprivoiser. Ils ont alors utilisé des enfants comme réceptacles, les instrumentalisant au besoin jusqu’à la mort comme s’ils n’avaient de valeur que pour ce qu’ils renfermaient.
Mais le monde a évolué, la paix est revenue et les réceptacles sont devenus le symbole de la honte, de la peur : ils ont été rejetés, incompris, méprisés, eux qui n’avaient jamais demandé à devenir des « monstres ».
On comprend alors d’autant mieux le lien identitaire qui lie Naruto à Gaara et on entrevoit le funeste destin qui leur est réservé.

On pouvait sentir dans les derniers volets de la première génération que le ton devenait plus dur, plus sombre ; cela se confirme et se renforce dans cette partie du récit. Les traits d’humour sont moins nombreux, plus légers comme pour marquer le passage à une certaine maturité et à des préoccupations plus profondes.

Comme il l’avait fait dans les précédents volumes de sa série, l’auteur mène plusieurs parcours en parallèle : on suit Naruto mais aussi l’équipe de Gaï.
Les combats les opposant aux envoyés d’Akatsuki permettent alors de mettre en avant les progrès de chacun avec un certain esthétisme.

Le trait de l’auteur conserve cette clarté, ce dynamisme des premiers opus. Il y a toujours une recherche autour de la mise en scène des combats.
Les traits des personnages peuvent paraître simples mais ils véhiculent parfaitement les émotions, sans avoir besoin de tomber dans la surexpressivité.
On notera le souci de masquer l’identité des membres d’Akatsuki, pour ménager le suspens pour les prochains volumes.

Un volume plus sombre qui apporte de nouveaux éléments sur le destin des porteurs de démons.

Par KOMORI, le 27 mai 2007

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