NAPLOUSE
Tome 1 / 2

 
En contact par internet avec un ami américain qui se trouve en Palestine, Sun va se laisser convaincre de venir l’y retrouver.

Arrivée sur place, en plus de découvrir le pays, elle va être intriguée par des fresques peintes sur le "mur de la honte" et va se mettre en tête d’en retrouver l’auteur…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur NAPLOUSE #1 – Tome 1 / 2

 
Avec ce titre, on découvre une auteure coréenne pleine de talent. Par son dessin, d’une part, qui est réaliste et beau, et d’autre part par sa manière d’avoir abordé un sujet qu’elle ne connaît qu’au travers de documents qu’elle a pu compulser.

Bo-hyun Kim n’est en effet jamais allée en Palestine. Le conflit israëlo-palestinien n’a d’ailleurs d’après elle pas l’air d’être très médiatisé au pays du matin calme, mais même si de nos jours tout peut être trouvé sur internet, il est quand même "à noter" que l’auteure ait voulu se frotter au sujet.

Pourquoi avoir choisi de se mettre "du côté palestinien" ? Par sensibilité, affirme-t-elle (en ajoutant qu’elle s’attachera à voir les choses depuis l’autre côté du miroir aussi). Il est vrai que quiconque portant un œil neuf sur la situation en Palestine s’accordera à dire que l’état hébreu mène une politique colonialiste d’intolérance… C’est d’ailleurs autour du "mur de la honte" que s’axe le diptyque Naplouse. Un mur dit de protection par ses constructeurs mais qui matérialise bien l’inhumanité de ses concepteurs et de ceux qui se cachent derrière…

L’histoire dans Naplouse est sinon très simple et n’est finalement que prétexte à ouvrir nos yeux sur la vie en Palestine autrement que par la voie des canaux d’information classiques. Elle vise aussi à nous toucher mot de la condition de la femme palestinienne, une condition finalement liée à l’enfer psychologique dans lequel vivent ces Palestiniens que l’on musèle chez eux.

Naplouse est un beau manhwa à découvrir dans la collection Hanguk, un manhwa dont on attendra le tome 2 avec impatience.
 

Par Sylvestre, le 5 janvier 2008

Publicité