NANAMI
Le royaume invisible

La double vie de Nanami se complique très sérieusement, entre ses parents qui ignorent tout de l’intrusion du fantastique dans sa vie et se préoccupent de ses résultats scolaires et le royaume invisible qui fait des intrusions de plus en plus fréquentes et inquiétantes dans son univers.

Par olivier, le 26 juin 2010

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Notre avis sur NANAMI #3 – Le royaume invisible

Destiné plutôt à un public de jeunes filles, cette série qui bénéficie de la signature au scénario de l’excellent Corbeyran et d’Amélie Sarn (qui a adapté les Triplettes de Belleville), ne pouvait que rencontrer un succès auprès du public visé.
Le troisième volume de ce mix de Manga et de franco-belge où les interactions entre les deux mondes s’accélèrent et ne concernent plus seulement les acteurs eux-mêmes nous entraîne un peu plus dans des péripéties à l’issue inquiétante pour la jeune Nanami.

Dans cet univers où le quotidien est troublé par l’intrusion d’artefacts et où les acteurs ne doivent pas oublier qu’ils jouent, les deux scénaristes font la part belle au rêve, à l’évasion du quotidien dans une pièce où le fantastique apporte son lot de belles princesses, de belles robes et de jolis et fougueux jeunes gens.
Mais le danger est réel, l’oubli de la réalité peut avoir de graves conséquences, et pour l’avoir négligé, Nanami a mis sa vie en péril.

Le dessin de Nauriel est parfaitement maîtrisé, la pagination généreuse lui apportant la possibilité de créer de superbes illustrations pleine page.
Entre un récit riche en rebondissements et un dessin avec une dynamique du mouvement et des plans très cinéma, que ce soit dans le placement de la caméra ou les effets de zoom, ce troisième opus ne devrai pas décevoir son public cible.

Avec sa nouvelle collection Cosmo, qui se revendique d’être “à la croisée des trois grandes cultures BD” (franco-belge, manga et comics) les éditions Dargaud ont la volonté de créer la bande dessinée de demain. N’étant pas persuadé que la révolution de la bande dessinée (si tant est qu’elle ne soit pas déjà en permanente évolution) doive trouver sa source dans une recette de cuisine, aussi créatifs que soient les chefs, il faut prendre cette série sans autre prétention que de distraire avec des albums agréables et légers, qui, à la manière des shojo, s’ouvrent sur un public qui avait été quelque peu négligé par les auteurs.

Par Olivier, le 26 juin 2010

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