NANAMI
Le combat final

Nanami est prise au piège, toujours plongée dans le coma dans le monde réel, dans le royaume imaginaire, elle tente de faire monter sur le trône le Prince Matéo, mais l’infâme tyran Okalya œuvre toujours dans l’ombre pour s’emparer du pouvoir.
Les intrigues du palais et la violence qu’elles engendrent ne sont pas les seules sujets de préoccupation de la jeune fille dans ce monde invisible, sa position de princesse lui vaut des propositions d’union alors que ses sentiments l’attire vers d’autres regards. Nanami parviendra t’elle avec l’aide de la rébellion à sauver le royaume de la tyrannie, et parviendra t’elle à se sauver elle même?

Par olivier, le 22 mai 2012

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Notre avis sur NANAMI #5 – Le combat final

Cinquième et dernier tome de cette série acidulée, de ce conte aux couleurs tendres pour les adolescentes qui, avec la jeune Nanami, ont adopté un personnage avec lequel elles peuvent s’identifier dans le quotidien, qu’il soit social ou scolaire et avec elle se projeter dans un monde imaginaire pour y chercher une bouffée de romantisme.
Il est encore nécessaire de rêver, de croire aux contes de fées, aux princes et aux princesses dans une société où l’optimisme n’est pas toujours de mise.
Magie et évasion certes, mais le monde parallèle dans lequel se trouve aspirée Nanami n’est guère plus tendre que le nôtre, et est peut-être même plus dangereux et cruel. La jeune fille se retrouve au centre d’un conflit où les intérêts des uns et des autres et la lutte pour le pouvoir ne lui épargnent aucune infortune.
Les mêmes sentiments régissent les rapports, amour, jalousie ambition, c’est dans ce monde imaginaire que Nanami va se révéler, que sa personnalité va percer, car enfin elle est reconnue.
L’astuce de Corbeyran et d’Amélie Sarn est de ne pas avoir fait Nanami au pays de Candy. Le monde parrallèle où elle se trouve projetée n’est pas que guimauve et mièvrerie, et si les costumes sont séduisants, le rôle de la jeune fille est périlleux. C’est ce qui donne du peps à sa vie quotidienne, vivre une grande aventure par procuration.
Mais quel sera son choix, revenir au monde réel où rester dans le monde imaginaire?
Voilà un shojo français, avec une trame simple mais qui fonctionne parfaitement. Le très prolifique Corbeyran, associé avec Amélie Sarn qui, depuis le tome 4 signe seule, est décidément capable d’écrire sur des registres extrêmement variés et les deux coscénaristes ont trouvé en Nauriel une dessinatrice dont le trait s’affirme de plus en plus.

Par Olivier, le 22 mai 2012

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